Société Psychanalytique de Paris

Contre-transfert et nouvelles techniques de procréation

Cette conférence de Sylvie Faure-Pragier est publiée suivie d’un commentaire de François Richard Les nouvelles techniques de procréation ont révolutionné les modes de filiation. Le développement de ces pratiques suscite chez le psychanalyste qui œuvre dans ce champ des affects violents et parfois contradictoires, conscients ou non, qui peuvent grever les traitements qu’il effectue. Je … Lire la suite

Traumas précoces, clivages et relation transfert-contre transfert

Le modèle freudien du traumatisme, inspiré par l’organisation bi-phasique de la sexualité humaine, structuré par le scénario œdipien, peut être complété, prolongé et enrichi par d’autres modalités de trauma qu’il convient de qualifier de précoces. Celles-ci s’intriquent avec les autres formes de trauma.

2015-2016 : La psychanalyse à l’épreuve de la clinique contemporaine (I)

Accueil Quand le psychanalyste d’enfant rencontre les parents : où est le père ?   L’interprétation à travers les âges de la vie   Florence Guignard 2015 Je soutiendrai le point de vue selon lequel la psychanalyse est une et indivisible. Ses référents théoriques demeurent ancrés dans la totalité de l’œuvre de Freud, qui a cherché à installer … Lire la suite

L’interprétation à travers les âges de la vie

Je soutiendrai le point de vue selon lequel la psychanalyse est une et indivisible. Ses référents théoriques demeurent ancrés dans la totalité de l’œuvre de Freud, qui a cherché à installer des paramètres intéressant la psyché dans tous ses états. Si ces paramètres…

Le travail de contre-transfert, persona non grata du débat sur l’empathie

Singulier débat que celui organisé à la SPP le 21 juin 2016 entre Stefano Bolognini (SPI) et Laurence Kahn (APF), modéré par Jean-Luc Donnet, sur le thème : « L’affect et ses liens avec l’empathie », où les thèses qui s’exposaient m’ont paru si éloignées qu’une rencontre sur certaines des questions posées m’a parue bien difficile. 

L’action du psychanalyste sur le processus de la cure

Reconnaître l’action du psychanalyste dans le processus de la cure est indispensable pour définir la spécificité de l’acte psychanalytique et comment il se différencie des autres abords psychothérapeutiques. Il importe de bien considérer l’ouverture créée au départ par les dispositions du psychanalyste, son offre à transférer ; et puis, dans le cours de la cure, la façon dont le psychanalyste, pour favoriser le processus de transformation, doit jouer entre la nécessité de supporter le transfert – dans un parti pris de passivation – et celle de l’interpréter de façon à le rendre saisissable – subjectivable – par le patient.

L’espoir et l’idéal à l’adolescence

Cette conférence reprend des éléments de mon article « L’espoir et l’idéal », paru dans la revue Adolescence, no. 87, 2014. – L’adolescence n’est pas une simple crise, c’est une mutation à haut risque, une métamorphose à l’issue incertaine. Métamorphose remarquablement créatrice mais qui peut aussi devenir kafkaïenne ! Mais revenons d’abord en arrière.

La chose, un reste inassimilable

Dans les années 1959-1960, il revient à Lacan d’avoir isolé « la chose » (Das Ding) dans sa lecture de l’Esquisse (ou Projet de psychologie scientifique, manuscrit écrit en 1895 dans le feu de la correspondance passionnée avec Fliess et jamais publié par Freud

Travail du négatif, silence et élaboration

« Le silence n’a finalement de sens que s’il se met au service du processus analytique et, en définitive, de l’interprétation ». Dans toute cure, le développement du processus analytique est rythmé, tant du côté du patient que du côté de l’analyste, par des silences de qualités et de significations différentes. Soutenir la verbalisation et l’élaboration … Lire la suite