Soirée publications en visioconférence Zoom le 16 octobre 2025 21:00 Paris
Discuté par Catherine Ducarre et Paul Denis
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Il y a vingt ans paraissait «Psychanalyse de l’imposture , recueil de textes d’Andrée Bauduin publiés sur, et autour, de ce sujet. Il est d’une actualité remarquable. Certes le psychanalyste dans sa pratique n’est pas souvent en contact avec des imposteurs qui fuient précisément tout ce qui pourrait remettre en cause leur solution perverse. L’imposteur s’avance masqué et sa position initiale vise à séduire l’analyste chez lequel il se présente, pour en faire son complice. Mais la tentation de l’imposture existe chez beaucoup comme issue à des malaises identitaires, à des angoisses de dépersonnalisation, à une position phobique contraignante. Exceptionnel dans la littérature
psychanalytique, le récit et l’élaboration de la cure de Philippe nous fait suivre les arcanes du fonctionnement psychique et de la névrose infantile d’un « imposteur ordinaire ». Le livre déroule ensuite d’autres cas d’imposture : l’imposture de Romain Gary, publiant sous le nom d’Emile Ajar un énième roman et obtenant le prix Goncourt pour la seconde fois. Parallèlement Andrée Bauduin ouvre des perspectives vertigineuses sur l’aliénation de la fille à sa mère, la question du féminin chez le travesti et, last but not least, sur les impostures psychanalytiques.
« Psychanalyse de l’imposture » aux éditions des PUF collection Le Fil rouge
Andrée Baudin
