Société Psychanalytique de Paris

L’institut et le développement des activités scientifiques

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Au lendemain de la scission, il a fallu regarnir les rangs de la SPP avec l’élection de nouveaux titulaires, Béla Grunberger en novembre 1953, puis Jean Favreau, Michel Fain et René Held au début de 1954, mais surtout assurer au litigieux Institut un démarrage dont beaucoup guettent les défaillances. Sacha Nacht en est le directeur et va le demeurer durant neuf ans, ce qui assure à sa politique une stabilité souhaitable et souhaitée après tant de tempêtes. [p.77] Le programme a été modifié en fonction des défections et des récentes promotions, mais les principes en sont restés inchangés : trois cycles, des options facultatives et des conférences extraordinaires. En janvier 1954, « L’Institut de Psychanalyse annonce l’ouverture d’un Centre de Diagnostic et de Traitement psychanalytique réservé aux malades peu fortunés. Les conditions de traitement sont celles des consultations des hôpitaux publics ». Dirigé par Michel Cénac et René Diatkine, ce Centre s’intégrera bientôt dans le cadre des Dispensaires de l’Office public de l’Hygiène sociale de la préfecture de la Seine, ce qui permettra d’y assurer des cures psychanalytiques gratuites et, quelques années plus tard, d’y faire travailler un Certain nombre d’analystes non-médecins.

Le 1er juin 1954, aboutissement public de tant d’efforts et de luttes, a lieu l’inauguration officielle de l’Institut, avec son lot de discours aussi bourrés de sous-entendus que ceux de 1934. Après Pierre Mâle, président confirmé de la Société, Sacha Nacht prend la parole. On croit entendre à nouveau Edouard Pichon dans l’hymne entonné sur la Médecine. Les enseignants, « à une exception près » et l’on imagine le soubresaut de la princesse , sont tous, garantie suprême, « des médecins psychiatres, d’anciens internes, d’anciens chefs de clinique psychiatrique », etc. L’ombre du Pr Claude est elle-même invoquée par une citation : « Nos élèves sont désormais initiés, non pas à la pratique, mais à une connaissance exacte de la doctrine freudienne. »

M. André Portal, directeur de cabinet présente les excuses d’André Marie, ministre de l’Education nationale, « appelé auprès du Président de la République » et désireux surtout « de rester étranger aux polémiques qui peuvent diviser des savants de la psychanalyse ».

Félicitations et bonnes paroles ministérielles suivent, sertissant une déclaration qui confirme les craintes de [p.78] Nacht et semble justifier sa politique de rapprochement de l’I.P.A. dans l’évitement d’un statut officiel de la psychanalyse : « Il faut rappeler que les enseignements auxquels vous attachez du prix existent déjà à l’Université, et, en particulier, à la Faculté de Médecine de Paris […]. On y montre les possibilités multiples de la médecine psycho-somatique, on y applique les différentes méthodes d’exploration clinique de l’inconscient, on y enseigne aussi d’une manière à la fois théorique et pratique, la psychanalyse freudienne et on y dirige les analyses didactiques et les analyses sous contrôle qui préparent à l’exercice de la psychanalyse. »

Chacun comprend que l’Institut n’a pour rempart, face aux institutions françaises traditionnelles, que sa reconnaissance internationale. La princesse Marie Bonaparte ne manque pas de le rappeler, glissant, comme à l’accoutumée depuis la mort de Freud, l’allusion glorieuse qui fait autorité : « Elève moi-même de Freud, auprès de qui je passai tant de mois chaque année à Vienne… » Ernest Jones, ancien Président de l’I.P.A., venu spécialement de Londres, annonce tout net : « L’Institut que nous inaugurons aujourd’hui est le seul que l’I.P.A. reconnaît en France comme apte à donner l’enseignement nécessaire à la pratique de la psychanalyse. » Echec aux positions universitaires de la SFP, sans doute, mais encore faut-il le prouver et s’imposer.

Il va donc y avoir, durant toutes ces années, concurrence entre les sociétés, l’une et l’autre cherchant à s’implanter dans les domaines où la psychanalyse peut trouver place. Dans celui de la psychiatrie, l’expérience de l’Association de santé mentale du XIIIe arrondissement de Paris, créée par Philippe Paumelle, Serge Lebovici et René Diatkine en 1958, avec l’appui d’Henri Duchêne au sein de la préfecture de la Seine, va imposer la formation d’équipes médico-sociales « de secteur », fortement colorées de psychanalyse, qu’il fau- [p.79] dra donc organiser et encadrer. Une telle extension des pouvoirs des analystes dans le domaine de la prévention et des soins fera craindre un jour l’impérialisme du « psychanalysme », pour reprendre l’expression de Robert Castel.

En ce qui concerne la psychanalyse d’enfant, ses représentants, du côté de la SPP, sont essentiellement Serge Lebovici, qui publie avec Joyce McDougall en 1960 Un cas de psychose infantile, ou René Diatkine, bientôt suivis de Roger Misès et Michel Soulé. C’est encore Pierre Mâle, auteur en l964 de Psychothérapie des adolescents, fruit de son expérience à l’hôpital Henri-Rousselle où il travaille avec Jean Favreau, puis Ilse Barande et Pierre Bourdier. Du côté SFP, tandis que Jenny Aubry offre aux analystes les possibilités de son service de l’hôpital des Enfants-Malades, la consultation à l’hôpital Trousseau de Françoise Dolto, qui a publié en 1961 Psychanalyse et pédiatrie, est un centre vivant d’enseignement. Maud Mannoni fait paraître en 1964 L’Enfant arriéré et sa mère et Victor Smirnoff, La Psychanalyse de l’enfant en 1966.

Les théories de Melanie Klein ont été assez mal reçues en France dans les premiers temps. Progressivement, un certain nombre d’analystes s’en réclameront, mais bien peu les utiliseront de façon privilégiée dans leur pratique. Il faudra en fait attendre 1965 pour que James Gamill, analyste américain formé à Londres par Melanie Klein elle-même, puis Jean et Florence Begoin, formés à Genève, en deviennent les porte-parole au sein de la SPP En revanche, des contacts multipliés avec la Société anglaise permettront aux conceptions de Winnicott de devenir assez rapidement populaires dans les milieux analytiques français.

Très tôt, on l’a noté, l’intérêt s’est porté sur la médecine psychosomatique, mais les Français, refusant de suivre les traces des auteurs anglo-saxons, tentent dans ce domaine un abord original. Jean-Paul Valabréga fait [p.80] paraître dès 1954 Les Théories psychosomatiques et, en 1962, La Relation thérapeutique, malade et médecin. Du côté de la SPP, l’équipe formée autour de Pierre Marty par Michel Fain, Michel de M’Uzan et Christian David, après de nombreuses publications, expose ses conceptions très personnelles en 1963 dans L’investigation psychosomatique.

Aux activités de psychodrame pratiquées par Serge Lebovici, Jean et Evelyne Kestemberg, puis Jean Gillibert ou Robert Barande, répondent celles de Didier Anzieu qui, avec Angelo Bejarano, René Kaës, André Missenard et Jean-Bertrand Pontalis, étudie également Le Travail psychanalytique dans les groupes (1972). Aux recherches sur les psychoses, illustrées en 1958 au Congrès des Psychanalystes de Langues romanes de Bruxelles par « La théorie psychanalytique des délires » – rapport de Sacha Nacht et de Paul-Claude Racamier, ce dernier poursuivant sa réflexion dans ce domaine avec Le Psychanalyste sans divan, paru en 1970 – ,correspond un numéro spécial de La Psychanalyse, publié la même année, avec des contributions de Lacan – qui a consacré son Séminaire de 1955-1956 aux psychoses – , Jean-Louis Lang, Serge Leclaire, Michel Schweich, Guy Rosolato et Daniel Widlöcher.

On n’en finirait pas de relever ces correspondances, d’autant plus intéressantes à considérer que chaque clan affecte d’ignorer ce que l’autre produit, inaugurant une sorte d’ostracisme dans les références bibliographiques qui ne fera que se durcir avec le temps.

Ces remarques valent aussi en ce qui concerne la psychanalyse à proprement parler et ses champions dans les deux sociétés. Il en est un à la SPP auquel, derrière ses moqueries, Lacan accorde une certaine attention : Maurice Bouvet (1911-1960). C’est « un homme honnête et généreux », écrit-il en 1953 à Loewenstein, sous la description anonyme de « tel qui nous était à l’origine fidèle et dévoué par les affinités [p.81] mêmes d’une personnalité délicate mais qui, trop fragile physiquement, a fini par s’user, ne plus rien vouloir entendre des tensions qui le détérioraient ».

En effet, Maurice Bouvet est gravement malade mais, travailleur obstiné jusqu’aux abords de sa mort à quarante-huit ans, il représente l’unique théoricien capable de faire pendant aux hypothèses mobilisatrices de Lacan. Celui-ci maintient d’ailleurs avec lui, par travaux interposés, une sorte de dialogue perceptible aux concordances de dates et de thèmes. Lors de la XVe Conférence des Psychanalystes de Langues romanes, en 1952, Bouvet avait présenté un rapport sur : « Le moi dans la névrose obsessionnelle. Relations d’objet et mécanismes de défense ». A Loewenstein encore, Lacan signale, en contraste avec le « manque d’éclat de Nacht », qu’ « un certain nombre de personnalités nouvelles porteuses d’une expérience authentique et d’un véritable pouvoir d’expression » s’étaient révélées « au dernier Congrès », puis confie : « Cette année a été particulièrement féconde, et je crois avoir fait faire un progrès authentique à la théorie et à la technique propres à la névrose obsessionnelle. » En 1954, Bouvet fait paraître dans L’Encyclopédie médico- chirurgicale un article sur « La cure type ». L’année suivante, Lacan y publie celui sur « Les variantes de la cure ». A son tour, Bouvet réplique lors du Congrès international, en 1957, à Paris, par un travail sur « Les variations de la technique (distance et variations) ». Si le Séminaire de Lacan de 1956-1957 est consacré à « La relation d’objet », est-ce absolument sans lien avec le chapitre intitulé « La clinique psychanalytique. La relation d’objet » que Bouvet a rédigé pour La Psychanalyse d’aujourd’hui, ce livre-programme dont les deux volumes, parus au cours de cette année 1956, contiennent des contributions doctrinales des principaux membres de l’Institut ?

Edité aux P.U.F. sous la direction de Sacha Nacht, [p.82] cet ouvrage inaugure une nouvelle collection nommée « L’actualité psychanalytique. Bibliothèque de l’Institut de psychanalyse », destinée à compenser la perte de celle que conserve Lagache. De nombreux titres y sont prévus dont bien peu verront le jour, le grandiose projet d’un Traité de psychanalyse n’allant pas plus loin que son premier tome. N’importe, les P.U.F. maintiendront leur oecuménisme en accueillant à partir de 1973 une autre collection liée à la SPP, « Le Fil rouge », dont la « section générale » dépendra de Christian David, Michel de M’Uzan et Serge Viderman et la « section de psychanalyse et de psychiatrie de l’enfant » de Julian de Ajuriaguerra, René Diatkine et Serge Lebovici.

En 1958, Nacht crée à l’Institut, en complément des cycles de formation, un Séminaire de perfectionnement, réservé aux psychanalystes habitant la province ou l’étranger, qui continue à se tenir annuellement. C’est que de tous côtés parviennent en effet candidats à une didactique et demandes de formation auxquels l’Institut se trouve, sur le plan international, le seul habilité à répondre.

Nombreux sont les titulaires qui prennent le train ou l’avion, certains mensuellement, d’autres moins fréquemment, pour assurer des cours et des contrôles en dehors de Paris ou des frontières françaises. Dans les grandes villes de province, les étudiants des deux sociétés tentent, chacun de son côté, de s’organiser. Si l’on trouve dans les archives de la SPP la trace d’un groupe de Strasbourg, dirigé par Juliette Favez-Boutonier en 1952, avant la scission, il faut attendre 1958 pour que voie le jour le Groupe lyonnais qui, formé au départ par Maurice Benassy, parviendra avec les travaux de Jean Bergeret, de Jacqueline Cosnier, puis de Jean Guillaumin, à occuper en France une place particulièrement importante.

La traditionnelle Conférence des Psychanalystes de [p.83] Langues romanes, organisée par la SPP, a d’ailleurs dès 1954 ouvert les portes de son comité directeur aux représentants des Sociétés psychanalytiques belge, italienne et suisse. En 1958, ce sera le tour de la Société canadienne, car plusieurs de ses fondateurs ont été formés à Paris, où les élèves attachés à la francophonie viennent s’installer et travailler le temps de leur analyse didactique. Bientôt vont accéder au rang de Sociétés les petits groupes qui travaillent sous la conduite des titulaires parisiens, tel le Groupe d’étude luso-hispanique, régulièrement visité à Barcelone par René Diatkine et par Pierre Luquet à Lisbonne. Des contacts réguliers sont maintenus avec la Suisse entre autres par des séminaires de psychanalyse infantile qu’animent Diatkine, grand voyageur décidément, et Lebovici, qu’on retrouve également en Grèce en 1957, à Copenhague en 1958, etc.

Cette place particulière de la SPP au sein du mouvement international se traduit en outre dans le fait unique du choix, à trois reprises, de Paris pour accueillir le Congrès international de Psychanalyse, en 1938, 1957 et 1973. De même, la présence de Français au Conseil exécutif de l’I.P.A. (ce qui n’est pas sans conséquences sur les tribulations de la SFP), organisation dans laquelle les Anglo-Américains se trouvent largement majoritaires depuis la dernière guerre, confirme leur importance : Marie Bonaparte, vice-présidente après guerre, puis honoraire à partir de 1957, Sacha Nacht, vice-président de 1957 à 1969, André Green, vice-président de 1975 à 1977, Serge Lebovici, surtout, vice-président de 1967 à 1973, puis seul Français à avoir été élu président de l’I.P.A., de 1973 à 1977. Après la reconnaissance de l’A.P.F., Daniel Widlöcher occupera au sein du Bureau le poste de secrétaire général, de 1973 à 1977.

Quant à la Fédération européenne, fondée en 1969, la France y tient la place qui lui revient, mais il ne semble [p.84] pas que les analystes français aient réellement investi cette organisation dont les travaux restent sans grand retentissement. Il faut noter toutefois que sa constitution a conduit la SPP à créer d’urgence une catégorie supplémentaire de « membres affiliés » afin de gonfler l’effectif de ses inscrits. En effet, le nombre de délégués représentant les diverses sociétés doit être proportionnel à celui de leurs membres. Cette dérogation à une politique plutôt malthusienne jusque-là aura des conséquences importantes, en donnant droit de présence et de parole aux réunions, lors des contestations de mai 1968, par exemple, à un certain nombre de jeunes analystes qui eussent été, autrement, laissés à leur état d’ex-étudiants sans statut véritable. Plus encore, cette augmentation numérique contraindra la Société, restée de structure un peu artisanale en 1967, à se transformer progressivement en une institution ayant pignon sur rue, avec toute la lourdeur administrative et bureaucratique que de tels changements ne manqueront pas d’entraîner.

Dans les années 50, les activités internationales essentiellement formatrices de la SPP représentent aussi une sorte de contrepoids à la séduction que l’enseignement de Lacan, dont l’originalité s’affirme année après année, exerce sur les milieux intellectuels et les jeunes psychiatres. La vogue grandissante du structuralisme dont il se réclame – un dessin humoristique célèbre de Maurice Henry va le représenter en pagne, à côté de « sauvages » où l’on reconnaît Michel Foucault, Claude Lévi-Strauss et Roland Barthes -, et les emprunts qu’il fait à la linguistique, alors parée d’une auréole scientifique au sein des empiriques sciences humaines, assurent son succès. Mais il n’y a pas que phénomène de mode : il oblige à repenser, à « remettre en question », comme on dira bientôt, les pseudo-certitudes dont se parait un certain discours analytique français, même s’il éclipse un peu trop rapidement l’oeuvre de Bouvet (dont le souvenir est toutefois perpétué par l’attribution annuelle d’un « Prix Maurice Bouvet de psychanalyse », créé en 1962) ou les « perspectives génétiques » dont Jean et Evelyne Kestemberg présenteront une synthèse quasiment ultime en 1965. Cette même année, Paul Ricoeur, publiant son travail très discuté, De l’interprétation, essai sur Freud, est proche de ce qui, dans la psychanalyse, attire philosophes et universitaires.

En octobre 1960, Henri Ey organise sur le thème de « L’inconscient » le VIe Colloque de Bonneval et tient la gageure d’y réunir, à côté de Jean Hyppolite, Maurice Merleau-Ponty, Eugène Minkowski, Henri Lefebvre, Paul Ricoeur, Alphonse de Waelhens et de quelques psychiatres, les tenants des deux sociétés. Pour la SPP, Lebovici et Diatkine sont les aînés, la génération nouvelle étant représentée par André Green et Conrad Stein. Pour la SFP, Laplanche, Leclaire et Perrier. Mais Jacques Lacan apparaît et, fort désormais de son audience, contribue par ses interventions à l’égard de ses anciens collègues à « faire de ce Symposium un cirque », comme le remarquera amèrement Henry Ey.

On peut observer toutefois que les analystes plus jeunes n’épousent pas vraiment les querelles du passé et tissent des liens d’estime et d’amitié d’une société à l’autre.

Conrad Stein, désireux d’échapper au dilemme Nacht-Lacan, créera même en 196l un séminaire hebdomadaire qu’il ne réservera pas aux seuls élèves ou membres de l’Institut. Parmi les premiers qui vont participer à cette initiative presque révolutionnaire alors, Nicolas Abraham, Julien Bigras, Janine Chasseguet- Smirgel, Jean-Luc Donnet, Dominique Geahchan, Joyce McDougall, René Major, Michel Neyraut, Lucien Sebag, Maria Torok, etc. Bien plus, Stein fondera avec Piera Aulagnier et Jean Clavreul en 1967 une revue, L’Incons- [p.86] cient, ce qui leur vaudra à tous trois la réprobation de Lacan.

Quelques années plus tôt, au contraire, Lacan cherche à attirer les jeunes analystes de la SPP dont il a senti les qualités, et se réjouit de les voir assister à son Séminaire ou, comme André Green, commenter et argumenter ses théories. Sans avoir atteint la vogue qui l’attend, il étend son influence, au grand dam de certains à la SFP Il bouscule les règles établies, invente avec des bouts de papier ou de ficelle des tours que l’on répète fébrilement dans les salles de garde, il sait à la fois mettre les rieurs de son côté et stimuler la réflexion. Mais ses pratiques didactiques expéditives multiplient à la SFP le nombre de ses élèves comme ses leçons publiques renforcent sa puissance.

Il menace de devenir un Etat dans l’Etat et seul le recours à l’I.P.A. peut éviter l’asphyxie, pensent ceux qui, fidèles à l’image idéale des débuts de la SFP, ne veulent pas davantage retomber sous la tyrannie présumée de Nacht que se soumettre au fait du prince que Lacan tend de plus en plus à instaurer dans son rapport à l’analyse.

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