DATE
26/11/2022
9 h 30 - 17 h 30
LIEU
GLPRA
25 rue Sala, Lyon, 69002
25 rue Sala, Lyon, 69002
Société Européenne pour la Psychanalyse de l’Enfant et de l’Adolescent
Dans le cadre des
Journées régionales de la SEPEA
Journées régionales de la SEPEA
À LYON
UNIQUEMENT EN PRÉSENTIEL
Sous réserve des conditions sanitaires
Sous réserve des conditions sanitaires
GLPRA, 25 Rue Sala – 69002 Lyon
Le samedi 26 novembre 2022
Avec la participation de Florence Guignard
Seule Mme Florence Guignard sera en visioconférence
» Le maternel et le féminin : deux espaces de la vie psychique «
2 séminaires
Fin des demandes d’inscription le jeudi 24 novembre à 16 heures
Fin des demandes d’inscription le jeudi 24 novembre à 16 heures
Séminaires limités à 30 places
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PROGRAMME PÉDAGOGIQUE EN PIÈCE JOINTE
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Séminaire théorique de 14h00 à 17h00
Séminaire théorique de 14h00 à 17h00
Propulsé dans un univers inconnu l’infans vient au monde dans un espace sensoriel tumultueux qui l’arrache du milieu aquatique où il s’est développé.
Jusqu’alors tenu, contenu par la limite contrainte de l’utérus maternel, il se retrouve à découvert, infiniment vulnérable. Il attend qu’un objet secourable garantisse son autoconservation.
Dans le même temps, il va pouvoir organiser un appareil psychique qui dépend également de la bienveillance de son environnement et de la capacité de sa mère à transformer des éléments pulsionnels non intégrés.
Après les travaux de D.W. Winnicott sur « la préoccupation maternelle primaire », et intégrant dans son argumentation « le conflit esthétique » de D. Meltzer, F. Guignard nous invite à postuler la mise en place de deux espaces psychiques : le maternel primaire et le féminin primaire.
Ces deux portions de l’espace psychique voient se développer une abondance de relations et d’identifications, tout d’abord avec des objets partiels, puis, très vite, également avec des objets totaux.
Le premier – l’espace du maternel primaire – voit se développer l’échange en projection identificatoire entre le nouveau-né et sa mère, dont la capacité de rêverie, première forme de la capacité de penser va permettre le développement de cette capacité chez l’enfant ; le second – l’espace du féminin primaire – est le lieu de la découverte de l’Autre-de-l’Objet (le tiers) et des processus de deuil de la position dépressive.
Du côté des fantasmes originaires, on peut situer le fantasme de retour à la vie utérine et le fantasme de castration dans le champ du maternel primaire, le fantasme de séduction et le fantasme de scène primitive dans l’espace du féminin primaire. Ils seront tout au long de la vie du sujet repris, élaborés au gré des relations d’intimité qu’il connaitra et des identifications qu’il mettra en place.
Les interrogations sur « le féminin » traversent l’œuvre de F. Guignard depuis longtemps.
En effet selon la théorie freudienne, le féminin se définit d’abord comme le négatif du masculin.
Ne pouvant se résoudre à le considérer seulement comme une absence, un manque, un trou, et dans la lignée de M. Klein, F. Guignard envisage « le féminin » comme la pulsion au négatif, ouvrant sur un imaginaire où l’on peut même concevoir un « sourire sans chat ».
Florence Guignard
Jusqu’alors tenu, contenu par la limite contrainte de l’utérus maternel, il se retrouve à découvert, infiniment vulnérable. Il attend qu’un objet secourable garantisse son autoconservation.
Dans le même temps, il va pouvoir organiser un appareil psychique qui dépend également de la bienveillance de son environnement et de la capacité de sa mère à transformer des éléments pulsionnels non intégrés.
Après les travaux de D.W. Winnicott sur « la préoccupation maternelle primaire », et intégrant dans son argumentation « le conflit esthétique » de D. Meltzer, F. Guignard nous invite à postuler la mise en place de deux espaces psychiques : le maternel primaire et le féminin primaire.
Ces deux portions de l’espace psychique voient se développer une abondance de relations et d’identifications, tout d’abord avec des objets partiels, puis, très vite, également avec des objets totaux.
Le premier – l’espace du maternel primaire – voit se développer l’échange en projection identificatoire entre le nouveau-né et sa mère, dont la capacité de rêverie, première forme de la capacité de penser va permettre le développement de cette capacité chez l’enfant ; le second – l’espace du féminin primaire – est le lieu de la découverte de l’Autre-de-l’Objet (le tiers) et des processus de deuil de la position dépressive.
Du côté des fantasmes originaires, on peut situer le fantasme de retour à la vie utérine et le fantasme de castration dans le champ du maternel primaire, le fantasme de séduction et le fantasme de scène primitive dans l’espace du féminin primaire. Ils seront tout au long de la vie du sujet repris, élaborés au gré des relations d’intimité qu’il connaitra et des identifications qu’il mettra en place.
Les interrogations sur « le féminin » traversent l’œuvre de F. Guignard depuis longtemps.
En effet selon la théorie freudienne, le féminin se définit d’abord comme le négatif du masculin.
Ne pouvant se résoudre à le considérer seulement comme une absence, un manque, un trou, et dans la lignée de M. Klein, F. Guignard envisage « le féminin » comme la pulsion au négatif, ouvrant sur un imaginaire où l’on peut même concevoir un « sourire sans chat ».
Florence Guignard
Séminaire théorique à partir du texte de F. Guignard « Le maternel et le féminin : deux espaces de la vie psychique – In Psychologie clinique et projective. Vol :1 N°1-1995 pp7-26».
Le texte sera transmis lors de l’inscription.
Présentation du texte par Cécile Causeret.
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Séminaire clinique de 09h30 à 12h30
Présentation clinique selon la méthode dite en « tissage des pensées », par Habiba Mouissat.
La participation au travail de cette journée est réservée aux personnes répondant aux critères de la SEPEA :
expérience psychanalytique personnelle, pratique de la psychothérapie psychanalytique avec l’enfant et l’adolescent.
La participation au travail de cette journée est réservée aux personnes répondant aux critères de la SEPEA :
expérience psychanalytique personnelle, pratique de la psychothérapie psychanalytique avec l’enfant et l’adolescent.
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Tarifs
- 60€ pour un séminaire de 3h (inscription individuelle)
- 90€ pour les deux séminaires (6h) (inscription individuelle)
- 110€ pour un séminaire de 3h
(Formation professionnelle et FIFPL) - 180€ pour les deux séminaires (6h)
(Formation professionnelle et FIFPL)
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Pré-requis :
- Séminaire clinique : Réservé aux personnes répondant aux prérequis de la SEPEA (expérience psychanalytique personnelle, pratique de la psychothérapie analytique avec l’enfant et l’adolescent).
- Séminaire théorique : Ouvert aux praticiens ayant des connaissances en psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent.
Durée : 6 heures.
Modalités d’évaluation : Une fiche d’évaluation appréciant l’adéquation de la formation donnée au regard des objectifs prévus (à renvoyer dans les 8 jours).
En amont : une fiche de positionnement (un repère des compétences et précise les besoins et attentes du participant).
En fin de formation : un questionnaire de satsifaction à renvoyer dans les 8 jours.
En fin de formation : un questionnaire de satsifaction à renvoyer dans les 8 jours.
Accessibilité aux personnes à mobilité réduite : Accessible aux personnes à mobilité réduite. Merci d’indiquer en amont toute autre situation de handicap à sepea@orange.fr Nous étudierons les possibilités d’adaptation ou de contact partenaires.
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NOUVELLE ADRESSE MAIL : sepea@orange.fr
Renseignements et inscription :
Secrétariat SEPEA
Lundis, mardis et jeudis de 10h30 à 15h
Tél. : 01 47 07 12 60
Secrétariat SEPEA
Lundis, mardis et jeudis de 10h30 à 15h
Tél. : 01 47 07 12 60