DATE
LIEU
Chalets Hôtel, Charmettoger. Les Arcs 1800.
XXIè Colloque des Arcs – Françoise Brette
Samedi 28 et dimanche 29 mars 2020
AIGUILLE GRIVE Chalets Hôtel. à Charmettoger. Arcs 1800.
Comité d’organisation : J. BEN SIMON, D. REYDELLET
Comité scientifique : R. ROUSSILLON, A. CAREL, A. HOURS,
Comité de Parrainage : P. ISRAËL, J. SCHAEFFER et A. SITBON (S.P.P) –
F. MISSENARD (A.P.F) – J.F.SIMONEAU et M. PERRET-CAPITOVIC (Sté Suisse) –
J. GODFRIND-HABER, M. HABER et J.P. MATOT (Sté Belge) – C. ROSSO (S.P.I)
Argument
René ROUSSILLON
Thème: « La sensori-motricité dans le transfert et le travail psychanalytique ».
Les colloques des Arcs trouvent toujours leurs thèmes dans les formes de l’articulation du corps et de la pratique psychanalytique. Il existe un thème qui n’a encore jamais été exploré et dont la pertinence dans la clinique actuelle s’est imposée dans les tout derniers échanges du colloque précédent : l’écoute de la place de la sensori-motricité dans le transfert et l’associativité.
L’évocation du registre sensori-moteur dans l’associativité des analysants est de plus en plus souvent relevée dans les comptes rendus de séances que ce soit dans les présentations au sein de nos séminaires internes ou les supervisions de cure. C’est une question dont l’actualité semble de plus en plus active.
Cette évocation laisse souvent les analystes déconcertés, et l’intervention sur son contenu leur pose des problèmes contre-transférentiels, elle tend donc alors à être souvent interprétée comme une forme de résistance contre la vie fantasmatique et la narrativité qui l’accompagne. Il y a parfois incontestablement une certaine pertinence à ce mode d’approche mais non moins souvent la générativité associative produite par cette interprétation laisse insatisfait et contraint à entrevoir que d’autres modalités d’intervention seraient peut-être plus génératives. Ceci plaide pour tenter d’approcher plus avant la place et la fonction psychique de la sensorimotricité dans une dimension moins négative et à l’inverse d’explorer les potentialités élaboratives qu’elle recèle. C’est ce que nous nous proposons de mettre au travail dans ce nouvel épisode de notre colloque et toujours avec le même modèle de travail qui fait une très large place à la discussion et à la dynamique des échanges.
Après une rapide introduction théorique générale pour situer la problématique du thème, chacune des trois séances de travail sera introduite par la présentation d’une séquence clinique de cure, au plus près du matériel de séances, de 20-25 minutes qui servira de « starter » aux échanges.