Société Psychanalytique de Paris

Reverie : problèmes de théorie et de pratique

Lorsque l’on traite des éléments de la technique psychothérapeutique avec les patients à l’âge évolutif, il convient de faire deux affirmations apparemment paradoxales : la première, c’est que dans tout appareil psychique il existe des niveaux de gravité différents, la deuxième, c’est que lorsqu’on utilise le type d’approche théorique et technique que nous allons illustrer, il n’y a guère de différence entre le travail avec les enfants, le travail avec les adolescents ou le travail avec les adultes.

Rêverie et interprétation

L’expérience de la reverie de l’analyste constitue une voie indispensable à la compréhension et à l’interprétation du transfert-contretransfert et est, pourtant, peut-être la dimension de l’expérience de l’analyste qui se sente le moins digne d’examen scrupuleux. La reverie prend les formes de ce qu’il y a de plus banal, de plus personnel, de plus intime, y compris, souvent, la minutie de la vie quotidienne.

Sur la reverie

Certains psychanalystes sont circonspects quant à la notion de reverie, tandis que d’autres la mettent au cœur de leur pensée. Plus la compréhension rationnelle de l’analyste et la transmission de cette compréhension au patient par des interprétations spécifiques seront considérées comme les traits essentiels du processus analytique, moins il sera accordé d’importance à la reverie. En revanche, pour les analystes qui, privilégient cet aspect du travail analytique pris à un niveau de l’inconscient, aussi bien pour l’analyste que pour le patient la reverie est fondamentale.

Le contre-investissement comme butée contre la désintrication

Home Contre-investissement comme butée contre la désintrication   Contre-investissement comme butée contre la désintrication   Jean Cournut Le contre-investissement est un investissement en contre, à la place et à côté. C’est un bastion défensif contre la poussée pulsionnelle désintricante. Lire le texte Discussion de la proposition de Jean Cournut   André Green, Bernard Penot, Christian … Lire la suite

Une réaction thérapeutique positive

Danielle Kaswin-Bonnefond nous propose quelques interrogations sur le concept de « réaction thérapeutique négative ». Et elle le fait, à plusieurs moments de sa réflexion, en opérant de très logiques liaisons avec les notions de « compulsion de répétition » ou d’ « analyse interminable ». Cependant sa référence centrale, tout au long de ce … Lire la suite

La réaction thérapeutique négative et la trace

En interprétant la conceptualisation par Freud de la pulsion de mort à partir de la constatation clinique de la réaction thérapeutique négative comme une expulsion de la destructivité et de la négativité hors de l’analyse, l’auteur envisage que la RTN puisse être un outil au même titre que la résistance névrotique, passage à l’acte transférentiel qui doit être entendu comme un retour de la destructivité dans le cadre de l’analyse, dans une tentative d’évitement d’une douleur innommable, que ferait craindre l’amélioration clinique avec son risque de réinvestissement de traces traumatiques. 

Autismes infantiles

L’autisme infantile, dont la description inaugurale par Kanner en 1942 définit un trouble affectif de la communication et de la relation tout en soulignant la conservation de l’intelligence, a été l’objet de controverses passionnées au sujet, principalement, de son origine et de son traitement.

Le psychiatre-analyste en institution

La notion de psychothérapie institutionnelle est apparue en France dans l’immédiat après-guerre, à travers la nécessité de transformer les anciens asiles d’aliénés, dénommés hôpitaux psychiatriques en 1938, en instruments de soins authentiques…