La lauréate du 61e prix Maurice Bouvet (2023) est Dinah Rosenberg, pour son article:
« Vous – ma mère – non », dénégation chez un enfant et son analyste ». publié dans la Revue française de Psychanalyse vol. 87, n° 2, pp. 377-386.
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Nous avons la grande tristesse de vous annoncer le décès de Jean-Claude Rolland, le 14 avril 2024, dans sa 83° année.
Membre de l’Association psychanalytique de France dont il a été président, il fut un compagnon de route, un partenaire très proche de la SPP, et un ami pour plusieurs de nos membres éminents.
Nous partageons les mots que Dominique Suchet, présidente de l’APF, nous transmet :
«Médecin, psychiatre, chef de clinique à Lyon et essentiellement psychanalyste, Jean-Claude Rolland a su par sa présence, ses recherches et son inventivité insuffler le désir de l’analyse à plusieurs générations d’analystes dans des lieux de soins de psychiatrie ou de pédopsychiatrie autant que dans les séminaires qu’il animait, et cela autant au sein de notre Association dont il était une figure marquante qu’auprés de la communauté analytique nationale et internationale. Engagé pour la transmission de la psychanalyse, il a ainsi enrichi de sa profonde réflexion les travaux sur la vie psychique, la vie d’âme, écartelée entre image et langage, entre symptôme et créativité. Sa culture, son intérêt pour la littérature et l’art ont été une source d’inspiration qu’il a su mettre au service de l’approfondissement de la compréhension du travail de l’analyste dans la cure. Ses nombreux écrits et son activité éditoriale en restent des témoignages.»
C’est avec une grande tristesse que nous vous faisons part du décès de Claire Rueff-Escoubès, survenu le 8 avril 2024, à l’âge de 90 ans.
Psychanalyste, membre de la SPP depuis 2008, psychosomaticienne, membre de l’IPSO, elle a publié une trentaine d’articles, principalement dans la Revue française de psychanalyse, la Revue française de psychosomatique et la revue Psychanalyse et psychose, et a été membre du comité de rédaction de Psychanalyse et psychose depuis sa création en 2001.
Elle a travaillé dès la fin des années 1980 au Centre Evelyne et Jean Kestemberg de l’ASM 13, compagne de route d’Evelyne Kestemberg, Colette Guedeney, Liliane Abensour et Antoine Nastasi. Elle était très attachée à toujours rester au plus près de la clinique, et avait une pratique approfondie du psychodrame. Toujours discrète et restant en retrait, elle avait pour autant une grande culture analytique, et savait faire entendre une voix précise et originale.
Sa générosité dans l’échange, sa bienveillance dans la transmission, son ouverture à la pluralité des approches en faisait une collègue sur laquelle chacun pouvait s’appuyer dans ses interrogations cliniques et théoriques.
Une autre de ses passions était la sociopsychanalyse, dans la filiation de Gérard Mendel. Elle la pratiquait dans les institutions et les entreprises qui faisaient appel à elle pour dépasser des difficultés institutionnelles et relationnelles. Elle a publié en particulier « La sociopsychanalyse de Gérard Mendel. Autorité, pouvoirs et démocratie dans le travail », aux Editions La Découverte, en 2008, et « La démocratie dans l’école », également aux éditions La Découverte, en 1997.
C’est avec une grande tristesse que nous vous faisons part du décès de Jean Koralewski, survenu le 4 avril 2024, à l’âge de 76 ans.
Médecin neuro-psychiatre diplômé de la faculté de Lille, il était membre de la SPP depuis 1993.
Nous avons la tristesse de vous informer de la disparition de Monique Israël, survenue le 5 mars 2024 peu avant ses 95 ans.
Psychanalyste, membre titulaire de la SPP, elle a travaillé au Centre Alfred Binet, au département Enfants et adolescents de l’ASM 13, depuis les années 1970, jusqu’au départ de René Diatkine, au milieu des années 90.
Spécialiste de la psychanalyse de l’enfant, elle a contribué à son développement au Centre Alfred Binet, à la Société Psychanalytique de Paris, et ailleurs.
Elle a publié plusieurs articles dans les Cahiers du Centre Alfred Binet et dans la Revue française de Psychanalyse.
Très fine clinicienne, s’intéressant à la transmission et à la formation des psychanalystes, elle a pratiqué avec bonheur le psychodrame psychanalytique, d’abord avec les enfants et les adolescents dans le psychodrame de René Diatkine, puis avec les adultes au Centre Evelyne et Jean Kestemberg dans l’équipe d’Alain Gibeault. Nous la voyons encore jusqu’en 2022 venir au psychodrame avec une vitalité, une présence et un humour qui nous manquerons. C’était une activité qui témoignait de son enthousiasme pour la psychanalyse et de sa pertinence dans la compréhension des patients en grande souffrance psychique. Elle nous laisse le souvenir d’une collègue et amie qui a été un exemple de courage et de persévérance pour de nombreuses générations d’analystes.
Nous avons la tristesse de faire part du décès de Christiane Barcet survenue Dimanche 4 février, à l’âge de 85 ans.
Adhérente honoraire de la SPP depuis 1996, elle avait tissé et gardé des liens d’amitié avec de nombreux membres du Groupe lyonnais.
Nous apprenons la disparition, à Athènes, de notre collègue Olga MARATOU, analyste titulaire formatrice de la Société hellénique de Psychanalyse et professeure émérite de psychologie clinique à l’Université d’Athènes.
Après des études de psychologie à Genève au milieu des années 1960, avec un stage de recherche auprès du Pr Jean Piaget et une formation pratique à la Clinique universitaire de Bel Air auprès du Pr J. Ajuriaguerra, Olga Maratou travaillera pendant de nombreuses années comme chercheuse, puis comme psychologue clinicienne, dans divers hôpitaux britanniques, dont l’hôpital Saint-Mary de l’École de médecine de l’université de Londres. De retour à Athènes, au milieu des années 1970, elle sera formée à la psychanalyse à la Société hellénique de psychanalyse, dont elle est devenue formatrice en 2015, en même temps qu’elle assumait des fonctions universitaires dès le début des années 1980. Parallèlement, elle a développé une activité de psychanalyste d’enfants et d’adolescents, et a occupé des fonctions de supervision à l’Association hellénique de psychothérapie psychanalytique de l’enfant et de l’adolescent, où elle a formé de très nombreux thérapeutes. Membre actif de la SEPEA (Société européenne pour la psychanalyse de l’enfant et de l’adolescent), intéressée à la périnatalité, elle participera à des nombreuses équipes de recherche dans différentes maternités et centres de santé pour enfants d’Athènes, et sera responsable du groupe d’études sur la périnatalité de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Olga Maratou laisse de très nombreuses publications en anglais, en grec et en français. Elle avait une profonde connaissance de la psychanalyse francophone et a contribué à sa diffusion auprès des collègues grecs.
Nous avons la tristesse de faire part du décès de Maurice NETTER, survenu dimanche 14 janvier, à l’âge de 97 ans.
Docteur en psychologie clinique et psychanalyste, membre titulaire formateur de la SPP, il était l’un des principaux artisans, avec Jacques Caïn, de la création et de l’expansion du Groupe méditérranéen de la SPP.
Il a contribué à de nombreux ouvrages collectifs au sein de ce même groupe.
Son intérêt le portait vers l’articulation entre psychanalyse et neurosciences, comme en témoigne son dernier ouvrage paru aux Éditions de l’Harmattan en 2019, Processus psychanalytiques et procédures neuropsychologiques – Essai d’articulation des neurosciences et de la psychanalyse face aux patients.
Nous avons la tristesse de vous faire part du décès du Professeur Maurice Henniaux mercredi 20 décembre, à l’âge de 82 ans.
Médecin psychiatre et psychanalyste, ancien professeur de psychiatrie à la Faculté Libre de Médecine de Lille, membre de la Société Médicale Balint, ancien chef de service à l’hôpital Saint-Philibert, il était également membre de la SPP, affilié depuis 1987.
À l’origine du groupe SPP Nord qu’il a créé et organisé, il a activement participé à faire vivre une pensée psychanalytique dans différentes Institutions.
Le Conseil d’Administration de la Société psychanalytique de Paris a agréé de nouveaux mebres:
À sa séance du 3 octobre 2023 :
. Marina Vinogradova
. Eric Corbobesse
À sa séance du 7 novembre 2023 :
. Matthieu Garot
. Nathalie Normand Girard
. Clémentine Barbelet
. Mireille Trouilloud
. Jeanne Ortiz
Nous avons la tristesse de faire part du décès de Colette Zimeray samedi 9 décembre, à l’âge de 91 ans.
Psychologue, elle était membre adhérente honoraire de la SPP, affiliée depuis 1975.
Très attachée à la SPP, proche de René Diatkine, elle a participé en 2004 au Comité des Pays de l’Est et du Maghreb.
Elle a écrit plusieurs articles dans le Cahiers du Centre de Psychanalyse et de Psychothérapie et le Bulletin de la Société Psychanalytique de Paris, dont « Le Passé-présent » (1986) et « Beur et argent du beurre » (1992).
Passionnée d’Art contemporain, elle était également une grande collectionneuse.
Nous avons l’immense tristesse de vous faire part du décès de Gérard Bayle, ce 26 octobre, à l’âge de 82 ans.
Médecin somaticien puis psychiatre, il était membre titulaire formateur de la SPP, affilié depuis 1979. Tant dans sa pratique avec les enfants que dans celle d’analyse d’adultes et de psychodrame, ses qualités de clinicien et de théoricien en ont fait un formateur d’un grand rayonnement, dont nombre de nos membres gardent précieusement l’influence. Sa pensée associait toujours réflexion et sensibilité, sérieux et gaité, profondément inspirée par le jeu. C’est avec un enthousiasme souriant qu’il abordait la théorisation, toujours dans une démarche partagée, collaborative, entrainant le groupe avec lui. Il est l’auteur de très nombreux ouvrages et articles qui ont fait autorité, en particulier à partir de son rapport sur les clivages en 1996. Déjà en 1988, il avait été lauréat du prix M. Bouvet pour un article sur ce sujet.
Mais c’est avec le plus grand sérieux qu’il a aussi occupé des postes importants dans notre société. Il a été directeur adjoint de la Revue française de psychanalyse avec Claude Le Guen et Jean Cournut de 1988 à 1996. Il a dirigé et développé avec Georges Pragier le Congrès des psychanalystes de langue française de 1998 à 2005. Président de la SPP de 2005 à 2007, il a initié une réflexion institutionnelle et mené une réforme de nos statuts transformant la catégorisation des membres.
Il a aussi participé à de nombreuses créations en collaboration, comme avec Isaac Salem l’association ETAP pour le psychodrame, ou le séminaire franco-britannique,
Nous avons perdu un compagnon de route, aimé de tous, passionné de voile, qui a pris des risques, a su fédérer, développer, insuffler une dynamique institutionnelle.
Nous adressons nos pensées très affectueuses à son épouse Aleth Prudent-Bayle et à ses enfants.
HOMMAGE À GÉRARD BAYLE par ISAAC SALEM
Notre rencontre avec Gérard Bayle remonte à plus de 45 ans quand il exerçait comme médecin généraliste à Asnières et moi comme psychiatre à Courbevoie.
Nous avons commencé presque en même temps notre cursus à l’Institut de psychanalyse. Nous avons débuté ensemble une supervision collective avec Bela Grünberger qui était très jeune à cette époque, il n’avait que 75 ans.(il a vécu jusqu’à 102ans)
Notre amitié s’est renforcée par notre intérêt commun pour le psychodrame.
Nous avons été formés l’un et l’autre par des analystes travaillant au centre Jean Favreau.
Philippe Jaeger, m’a sollicité en 1982, pour créer un centre de Psychodrame dans l’association SPASM. J’ai mis 2 ans à mettre en place ce projet.
J’en ai parlé à Gérard qui a adhéré immédiatement à cette proposition.
Nous avons travaillé ensemble en 1984 en assurant un premier groupe de formation.
Au bout de trois ans, Gérard me poussait à créer un nouveau cadre que nous avons appelé plus tard, « Psychodrame individuel en groupe ». J’ai commencé a expérimenter ce nouveau cadre, avec Gabrielle Mitrani en 1987.
Ensuite nous avons sollicité Nadine Amar pour travailler avec nous.
Très rapidement les groupes de formation, sont passés de trois à 6 formateurs, avec l’arrivée d’Aleth Prudent Bayle, de Gabrielle Mitrani et de Philipe Vallon.
Forts de cette riche expérience, Nadine Amar, Gérard et moi-même avons commencé à écrire un livre sur la formation au psychodrame qui a été publié chez Dunod, avec les encouragements de Didier Anzieu.
Tous les trois avons décidé de démarrer un séminaire de formation à la psychanalyse à l’institut.
Ce séminaire a commencé sur le thème du deuil, puis du traumatisme et enfin de la séduction. Très vite ce fut un succès. Nous étions près de 40 jeunes collègues à ce séminaire. À l’enthousiasme de nos réunions s’ajoutait une relation amicale entre nous, c’est comme cela qu’a la fin des séminaires nous allions parfois, avec Gérard et Nadine, boire une coupe de champagne dans le camion que Gérard avait aménagé pour le camping.
Ou parfois lorsqu’on invitait des collègues chevronnés comme René Roussillon ou Paulette Letarte nous finissions au Ritz avec une coupe de champagne. À cette époque, dans les années 90 on nous prêtait une veste et une cravate pour accéder au bar.
Tous les trois nous avons décidé de compléter la formation clinique au psychodrame, par une formation théorique en proposant des conférences mensuelles et un colloque annuel.
Nous avons regroupé, pendant des années, ces conférences ainsi que les exposés du colloque dans un ouvrage.
C’est ainsi qu’une nouvelle collection est née. Nous avons maintenant, près de 25 livres. Chaque année, un exemplaire était offert à la bibliothèque de la SPP et à la BNF.
Cette collection continue. Elle est éditée maintenant chez L’harmattan grâce à Monique Selz.
Nous étions complémentaires : Gérard était le théoricien, Nadine et moi les débatteurs et les critiques.
Moi, je m’occupais d’organiser les colloques et les conférences ainsi que leurs publications.
Dans cette dynamique ce centre de traitement et de formation est devenu très vite un centre de recherche en psychodrame.
De nombreux groupes y ont été créés et ont essaimé, aussi bien au Centre Jean Favreau qu’au Centre Evelyne Kestenberg. Nous avons contribué ainsi à donner ses lettres de noblesse au psychodrame.
En effet, dans les années 70 la plupart des analystes de la SPP, pensaient que le psychodrame n’était pas de la psychanalyse.
Gérard en 1995 a présenté un rapport dans le cadre du congrès des psychanalystes de langues françaises : « clivages et fonction synthétique du moi ».
Après ce congrès Gérard a décidé d’en faire un livre : « Clivages, moi et défense » paru au fil rouge -PUF en février 2012.
Dans ce livre, Gérard propose des formulations très condensées comme : « pas de clivage sans collage » « tu cliveras ton prochain comme toi-même, » « le clivage est la résultante d’un déni et d’une idéalisation. »
C’est dans ce livre que Gérard définit ce qu’il entend par « clivage fonctionnel » : « le clivage fonctionnel est une réaction immédiate de défense contre une attaque de la psyché, défense habituellement transitoire. Le clivage structurel est engendré chez les enfants et avec leur participation, par le maintien excessif d’un clivage fonctionnel des parents ».
« L’une des fonctions du clivage est de repousser la conflictualité psychique, et de protéger des blessures narcissiques par débordement traumatique. Le clivage est bien le résultat d’un déni et d’une idéalisation, la seule défense est bien celle du déni du moi. »
« Les clivages structurels sont le résultat de défenses contre une carence narcissique par défaut de symbolisation et de subjectivation. »
Là, je pense que Gérard Bayle partageait l’avis de Benno Rosenberg qui déclarait dans une conférence à ETAP en 1998, que « le psychodrame était le meilleur outil pour traiter le clivage dans les psychoses. »
On peut aller un peu plus loin en énonçant que le psychodrame est l’outil spécifique pour traiter le clivage dans toutes les pathologies narcissiques, psychotiques ou état limites.
L’ambition de l’analyste n’est pas de supprimer les clivages, mais de les aménager pour relancer la croissante psychique.
Le temps a passé. Puis un jour, Nadine est tombée malade et a dû cesser ses activités dans notre centre. Gérard et moi avons poursuivi le développement du Centre ETAP.
De nouveaux formateurs nous ont rejoint et progressivement, ont formé une nouvelle équipe : Sophie Benoit Lamy, Béatrice Braun, Fabienne de Lanlay, Serge Franco, Lorenzo Inghirami, Brigitte Kammerer, Agnès Lauras Petit, Alexandre Morel, François Pelletier, Monique Selz, Elsa Stora, Nirina Rakotomanga, Thierry Schmeltz.
Je garderai longtemps en mémoire le plaisir de diriger un psychodrame et de voir Gérard dans son jeu d’acteur : il avait un humour débordant qui aidait les patients à dépasser leurs résistances.
Gérard était un ami, un collègue Brillant, une intelligence stimulante. C’est comme un grand frère que j’ai perdu.
Je partage la douleur et le chagrin d’Aleth et des trois enfants de Gérard.
Isaac Salem le 6/11/2023
Nous avons la tristesse d’annoncer le décès d’Hélène Marty-Lavauzelle le jeudi 13 juillet 2023, à l’âge de 81 ans.
Membre de la SPP depuis 1982, elle avait participé pendant de longues années aux activités du Groupe Lyonnais quand elle résidait à Genève et avait gardé des liens très amicaux avec un certain nombre de membres.
Thérapeute d’enfant, elle a travaillé au Centre Alfred Binet et a longtemps poursuivi cette activité comme superviseuse de thérapies de groupe.
Nous avons la tristesse d’annoncer le décès de Marie-Françoise Laval-Hygonenq, le samedi 15 Juillet 2023, à l’âge de 80 ans.
Elle avait rejoint la SPP en 1996. Infatigable lectrice de Freud, elle a beaucoup travaillé avec Michel de M’Uzan, dont elle a été une discutante et une théoricienne avertie, participant à « Hommage à M. de M’Uzan », publié par SPP édition.
Elle a aussi contribué à la formation d’analystes en Algérie.
Elle a publié de nombreux articles, principalement dans la Revue française de Psychanalyse. Elle travaillait encore récemment, publiant trois articles dans notre revue, en 2020 et 2021, malgré la maladie. Elle a également écrit de nombreuses analyses de livre
La SPP se réjouit d’accueillir trois nouveaux membres adhérents agréés par le Conseil d’Administration du 9 mai 2023 :
- Mirella de Picciotto
- Adrien Pichon
- Isabelle Somé
La SPP se réjouit d’accueillir les nouveaux membres adhérents agréés par le Conseil d’Administration du 7 mars 2023 :
Charlotte Flouest Nguyen
Stéphanie George
Frédéric Lainé
Marielle Vacher
Erica Vo Cong Tri
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès d’Odile Durand, survenu le 20 février 2023.
Membre de la SPP depuis 1987, Odile Durand a été formée à la psychanalyse des enfants avec Serge Lebovici et Michel Soulé. Psychanalyste, elle a travaillé dans l’équipe de celui-ci dans le 14ème arrondissement de Paris. Elle a aussi participé de nombreuses années au psychodrame de Michel Soulé auquel elle a succédé comme animatrice de ce psychodrame.
Odile Durand a fait partie des premières équipes de psychiatrie dans la communauté mises en place par Philippe Paumelle à partir de la création de l’ASM 13 en 1958. Elle a animé notamment le Club des Peupliers, premier GEM (groupe d’entre-aide mutuelle) créé en France, et elle a également travaillé à l’hôpital de jour pour adultes de l’ASM 13. Elle a assuré aussi des supervisons de cures d’enfants dans un service de psychiatrie infantile de Sainte-Anne.
Elle participait toujours au séminaire de Gilbert Diatkine.
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de notre Leslie Conquy, survenu le 19 février 2023.
Psychologue, elle est entrée la SPP en 2009. Elle a publié plusieurs articles, en particulier sur les thérapies brèves et la dépression du post-partum.