C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Suzanne Arhant, à l’âge de 92 ans.
Membre du Groupe Lyonnais de Psychanalyse Rhône-Alpes (GLPRA) depuis 1977, elle a fait partie des premiers analystes de l’Association Grenobloise de Psychanalyse (AGPsy). Très soutenante avec les jeunes collègues de l’époque, elle a contribué à la diffusion de l’analyse.
C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Gabriel BURLOUX, à l’âge de 92 ans.
Médecin généraliste d’abord puis psychiatre et enfin psychanalyste à la SPP, il a travaillé longtemps au coté des somaticiens de diverses disciplines en particulier des rhumatologues. Il a animé pendant des années un séminaire avec H. MARTEL sur la psychosomatique. Sa connaissance de l’anglais lui a permis d’ouvrir le GLPRA à des auteurs étrangers. A partir de recherches au sein de consultations sur la douleur qu’il poursuivait à l’hôpital neurologique de Lyon, il cherche à soulager ses patients atteints de « névrose algique », de trouver un sens psychogénique à leur douleur et que se déploie enfin leur parole dans un récit dont il disait que c’était « du Zola ». En 2004, il publie « Le corps et sa douleur » chez Dunod, qui est un bilan des ses travaux et de sa réflexion théorisante. Il recevra le prix Bouvet pour cet ouvrage particulièrement apprécié.
C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Gabriel BURLOUX, à l’âge de 92 ans.
Médecin généraliste d’abord puis psychiatre et enfin psychanalyste à la SPP, il a travaillé longtemps au coté des somaticiens de diverses disciplines en particulier des rhumatologues. Il a animé pendant des années un séminaire avec H. MARTEL sur la psychosomatique. Sa connaissance de l’anglais lui a permis d’ouvrir le GLPRA à des auteurs étrangers. A partir de recherches au sein de consultations sur la douleur qu’il poursuivait à l’hôpital neurologique de Lyon, il cherche à soulager ses patients atteints de « névrose algique », de trouver un sens psychogénique à leur douleur et que se déploie enfin leur parole dans un récit dont il disait que c’était « du Zola ». En 2004, il publie « Le corps et sa douleur » chez Dunod, qui est un bilan des ses travaux et de sa réflexion théorisante. Il recevra le prix Bouvet pour cet ouvrage particulièrement apprécié.
C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Suzanne Henrich, épouse Moch, le 24 décembre 2020, à l’âge de 95 ans. Psychologue, elle fut analyste en formation de 1978 à 1985, puis ancienne analyste en formation entre 1985 et 2015. Elle travailla au Centre de Consultations et de Traitements Psychanalytiques Jean Favreau de 1980 à 1994.
Nous avons le plaisir d’annoncer que le Conseil d’Administration de la Société psychanalytique de Paris, dans sa séance du 17 novembre 2020, a agréé deux nouveaux membres :
Nous avons appris avec tristesse le décès de Lisa Résaré, membre adhérent de la SPP de 1997 à 2017.
Née à Stora Tuna, en Suède, il y a presque un siècle, Lisa Résaré avait été formée à l’Institut Erika à Stockholm. Elle a rejoint l’hôpital de jour ouvert par Serge Lebovici dans le 13ème arrondissement et a travaillé au centre Alfred Binet avec Michel Ody, où elle a gardé une activité de superviseur de psychothérapies et d’analyses d’enfants jusqu’à son départ pour la Suède, il y a quelques années. Elle a également eu un rôle important à l’IPSO et dans le service de génétique du Pr Arnold Munnich, à l’hôpital Necker.
Elle a eu une activité importante de psychanalyste dans son cabinet.
On lui doit plusieurs publications dans les Textes du Centre Alfred Binet, la Revue française de Psychanalyse, la Revue Française de psychosomatique.
Nous avons le plaisir d’annoncer que le Conseil d’Administration de la Société psychanalytique de Paris, dans sa séance du 22 septembre 2020, a agréé trois nouveaux membres :
C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Jacqueline Aubert survenu dimanche 20 septembre 2020.
Psychologue de formation, elle était membre de la SPP de 1988 à 2017.
C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Danièle Donnet, membre de la SPP depuis 1977. Très active, elle s’est beaucoup investie dans la vie de la Société, que ce soit par de nombreux mandats électifs, notamment par toutes les années passées au délicat poste de trésorière, ou comme directrice du Comité de la BSF. Dans ses fonctions à la BSF, elle a été à l’origine du rapport de l’Inspection générale des bibliothèques, qui a ouvert à la BSF les portes de la Bibliothèque nationale et a permis la numérisation de la RFP sur Gallica. En 1998 elle a fait partie du comité d’organisation du 59e CPLF.
Son engagement dans la psychanalyse l’a menée à en défendre les couleurs dans son travail à l’hôpital Sainte Anne.
Nous sommes nombreux à garder le souvenir de sa chaleur et de son franc -parler.
Nous avons une pensée toute particulière pour Jean-Luc Donnet, son époux, et nous nous associons à la peine de sa famille.
C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès de notre collègue Henri Vermorel à l’âge de 92 ans.
Membre de la SPP en 1976, Henri Vermorel était une grande figure et un ancien président du Groupe Lyonnais. Titulaire en 1990, il devient formateur en 2007. Auteur de nombreux ouvrages et articles, il était un spécialiste de la culture allemande et du romantisme ; il a a étudié la correspondance entre Freud et Romain Rolland (Sigmund Freud et Romain Rolland, un dialogue, 1923-1936, Paris, Albin Michel, 1993).
C’est avec une grande tristesse que la Société psychanalytique de Paris annonce le décès de Pascale Jaillet Sage le 22 février 2020 à l’âge de 63 ans.
Pascale Jaillet Sage était analyste en formation au sein du Groupe lyonnais de psychanalyse Rhône Alpes, où elle s’était beaucoup investie notamment dans les activités ouvertes. Elle était la correspondante des analystes en formation.
Nous avons le plaisir d’annoncer que le Conseil d’Administration de la Société Psychanalytique de Paris, dans sa séance du mardi 21 janvier 2020, a agréé quatre nouveaux membres :
Patricia MALPUECH, 14 rue Constance, 75018 Paris
Lynda NACACHE, 12 rue Remusat 31000, Toulouse
Aleksei PETROPAVLOVSKI, Rue Osenniy Bulvar 12k.4, app.596 121614 Moscou
Nathalie SPITERI LE LIRZIN, 75 avenue de la Résistance, 93340 Le Raincy
C’est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès de Raymond Cahn, le 21 décembre 2019, à l’âge de 93 ans.
Raymond Cahn, ancien président de la SPP, fut une figure importante de la psychanalyse française. Il a plus particulièrement travaillé dans le champ de l’adolescence, publiant de nombreux articles et chapitres d’ouvrage, et un ouvrage majeur, Adolescence et folie : les déliaisons dangereuses, aux Puf, en 1991.
Il a occupé de nombreuses fonctions institutionnelles au sein de la SPP.
Dans les semaines qui suivent, notre site publiera de nombreux témoignages sur l’oeuvre de Raymond Cahn.
La SPP a la grande tristesse de faire part du décès d’Annie Anzieu, le 11 novembre 2019 à l’âge de 95 ans.
Annie Anzieu a été membre honoraire de l’APF. Au côté de son mari, Didier Anzieu, elle a marqué la psychanalyse française par son action ainsi que ses publications. Elle a été co-fondatrice de l’Association pour la psychanalyse de l’enfant puis de la Société européenne de la psychanlyse de l’enfant et l’adolescent (SEPEA)
Les informations concernant les obsèques vous seront communiquées ultérieurement.
Les membres de la SPP s’associent à la peine de sa famille.
Clarisse BARUCH, Présidente Roland HAVAS, Secrétaire Général
Deux textes d’hommage :
Florence Guignard Christine Anzieu-Premmereur
Annie Anzieu avec Florence Guignard
Hommage de Florence Guignard à Annie Anzieu
Dans la nuit du 9 au 10 novembre 2019, Annie Anzieu nous a quittés. Discrètement, dans son sommeil, sans souffrir espérons-le.
Nous la pensions éternelle, tant elle est consubstantielle à la psychanalyse française, au féminin, à la psychanalyse de l’enfant et de l’adolescent et, surtout, à notre SEPEA…
Nous voilà désemparés, tristes, soudain rappelés à l’ordre du temps qui passe et à la finitude humaine.
Elle laisse ses anciens analysants, enfants, adolescents et adultes, dans la peine, mais aussi dans la gratitude pour tout ce développement de l’âme et du corps qu’elle a permis en eux.
Elle laisse des ouvrages de référence, écrits seule ou à plusieurs, sur maints grands sujets de la psychanalyse : le corps et la parole, le féminin, la séparation et le détachement, les enveloppes psychiques, le travail en psychothérapie d’enfants – le jeu, écrit notamment avec sa fille Christine, et le dessin.
Et elle nous laisse nous, ses collègues, ses amis, ceux qu’elle a soutenus, enseignés, encouragés, promus, nous les membres de la SEPEA, qui n’aurait jamais vu le jour sans elle.
Je peux bien le dire, puisque nous l’avons rêvée ensemble et que le rêve est devenu réalité. En deux étapes : l’Association de Psychanalyse de l’Enfant (APE) tout d’abord, qui a vécu dix ans d’une belle et joyeuse existence pleine de découvertes et de bonheurs. La Société Européenne pour la Psychothérapie de l’Enfant et de l’Adolescent (SEPEA) ensuite, qui s’est voulue européenne et qui le souhaite encore, car nous avons cru aux potentialités d’une Europe humaine et sociale capable de transcender les intérêts financiers égoïstes et sordides qui s’y sont grossièrement invités en laissant une portion congrue aux idéaux d’échanges scientifiques et culturels.
Membre titulaire formateur de l’Association Psychanalytique de France (APF), Annie a œuvré à l’Hôpital de la Salpêtrière pendant des décennies prenant des enfants en psychothérapie analytique et formant des jeunes praticiens à cette compétence. Elle avait été introduite dans ce poste, inventé pour elle, par Daniel Widlöcher, qui nous a toujours soutenues dans notre combat pour la reconnaissance d’une psychanalyse de l’enfant à part entière.
C’est sous sa présidence de l’Association Psychanalytique Internationale (API) qu’Annie et moi avons été élues membres titulaires directs de l’Association Psychanalytique Internationale, pour la formation en psychanalyse de l’enfant et de l’adolescent.
Soucieuses de demeurer fidèles à nos deux Sociétés d’appartenance – APF pour elle, Société Psychanalytique de Paris (SPP) pour moi – nous avons choisi de placer nos énergies dans la transmission de nos compétences aux jeunes collègues qui se sont inscrits aux activités de l’APE, puis de la SEPEA, plutôt que dans la scission pour former une nouvelle société qui, selon nous, n’avait pas sa raison d’être.
Cette SEPEA, tu en as été maintes fois la Présidente – toutes les fois où j’en étais la Vice- Présidente – et vice-versa : l’important n’a jamais été le titre, et nous avons toujours partagé la fonction de présider à l’avenir de ce petit navire qu’est la SEPEA – selon le terme si bien choisi de Xavier Giraut, son actuel Président, que je remercie de m’avoir demandé d’écrire ce qui doit bien tristement s’appeler un hommage, et qui ne rendra que bien peu et bien mal tout ce que nous te devons, moi la première.
Et si notre chemin n’a pas toujours été sans obstacle, l’évolution de la société civile semble aujourd’hui nous donner raison: l’exigence métapsychologique de la méthode psychanalytique va devoir se frayer un passage de plus en plus difficile au travers des conditions économiques et culturelles de notre société occidentale présente et à venir, conditions qui ne permettent plus qu’exceptionnellement de proposer une cure-type, tandis que les besoins du monde en thérapie véritablement psychanalytique se feront de plus en plus aigus et tragiques. Sous peine de disparaître complètement, la psychanalyse va devoir, pour survivre, s’exercer principalement dans les eaux mêlées de la psychothérapie psychanalytique. Cela demandera à ses praticiens une rigueur de pensée conceptuelle à la mesure de leur souplesse d’adaptation à des conditions inédites. Or, Annie et moi avons toujours pensé que la meilleure formation pour devenir psychanalyste à part entière était l’exercice de la psychanalyse avec les enfants.
Annie, tu vas me manquer très cruellement, je vais devoir t’intérioriser encore davantage pour supporter de t’avoir perdue dans le monde extérieur, et je ne sais pas si les années qui me restent à vivre y suffiront, mais je vais m’y efforcer bravement, comme tu as toujours fait bravement face à l’adversité. Je le ferai aussi en hommage amical à Christine, ta fille qui t’a emboîté le pas avec toute son énergie et ses compétences, et avec laquelle je me retrouve pour mon plus grand plaisir au COCAP (Committee On Child and Adolescent Psychoanalysis) de l’API.
Parmi les quelques photos que j’ai de toi, chère Annie, j’ai choisi de transmettre à nos amis de la SEPEA celle qui a été prise par un passant à notre demande voici dix ans déjà – le 5 septembre 2009 – sur cette belle plage du pays d’Arcachon que tu aimais tant. On nous y voit heureuses d’être ensemble, ébouriffées par le vent des pensées en quête de penseurs et dynamisées par le soleil de l’été.
Évidemment, ce n’est pas une photo bien conventionnelle. Mais notre profonde amitié n’a rien eu de conventionnel, non plus que ce que nous avons voulu transmettre. Ce sera donc aussi le cas de mon hommage, chère Annie, que je te rends avec toute mon immense gratitude et mon affection sans bornes.
Annie Anzieu est décédée le 10 novembre. Annie Anzieu est née en France en avril 1924. Diplômée en philosophie et psychologie à Paris à la fin de la 2e guerre mondiale, , elle épouse Didier Anzieu en 1947. Tous deux deviennent psychanalystes. Didier a notamment développé ses travaux sur l’auto-analyse de Freud dans les années cinquante et sur le Skin Ego des années quatre-vingt. Ils ont vécu à Paris et ont eu deux enfants, Christine et Pascal. Leur fille, Christine Anzieu-Premmereur, est également psychanalyste. En 1958, Annie Anzieu était orthophoniste à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris, où le professeur Daniel Widlöcher a fondé avec elle le département de psychothérapie infantile qu’elle a dirigé pendant de nombreuses années. Elle a consacré son temps à enseigner et former de nombreux psychothérapeutes d’enfants. Elle a été analysée par Georges Favez et est devenue analyste formateur à l’Association Psychanalytique de France, fondée en 1964.
En 1984, elle a été nommée présidente de l’Association pour la psychanalyse de l’enfant (APE) qu’elle a fondée avec sa collègue Florence Guignard. En 1994, elles ont toutes deux étendu cette société au niveau européen et fondé la Société européenne pour la psychanalyse de l’enfant et de l’adolescence (SEPEA). Elle a été nommée vice-présidente de la SEPEA la même année.
Grâce à Anne Marie Sandler, son amie de Londres, l’Association Internationale de Psychanalyse a créé un Comité sur la psychanalyse des enfants et des adolescents (COCAP), qui a contribué à la reconnaissance des psychanalystes d’enfants du monde entier. La COCAP a élu Annie Anzieu parmi d’autres collègues européens en tant qu’analyste responsable de la formation en psychanalyse pour enfants et adolescents.
Dans ses travaux sur l’analyse de l’enfant, elle a mis l’accent sur le rôle des relations corporelles et des enveloppes psychiques entre mère et enfant, ainsi que sur le besoins de pouvoir nommer les affects. De plus, elle a publié des articles sur la sexualité féminine. Dans son livre «La femme sans qualité», elle propose l’idée que la vie psychique d’une femme est sous l’influence de ses représentations de l’intérieur de son corps et de sa réceptivité. Elle a laissé une empreinte importante dans le monde psychanalytique pour le traitement des enfants, des adolescents et des femmes.
Bibliographie
Le psychanalyste dans son fauteuil. In G. Favez et al.: Être psychanalyste. Paris 1976, 148-1669
De la chair au verbe : mutisme et bégaiement, in Psychanalyse et langage. Du corps à la parole. Dunod 1977
La Femme sans qualité. Esquisse psychanalytique de la féminité, Dunod, 1989 -L’inquiétante féminité. A propos de l’adolescence, Adolescence 21, 1993/1, « Clinique de la honte
Beunruhigende Weiblichkeit. Zum Thema Adoleszenz. Psyche 49, 1995, 886-902
Détachement, renoncement, séparation, in Journal de la psychanalyse de l’enfant, n°16, Ruptures et changements, 1997.
Le Jeu en psychothérapie de l’enfant, avec Christine Anzieu-Premmereur & S. Daymas.
L’hystérie, enveloppe d’excitations. In Les enveloppes psychiques, Dunod, coll. « Inconscient et culture » 2000.
Le Travail du psychothérapeute d’enfant, Dunod, coll. « Psychothérapies », 2003
Hysterie als Erregungshülle. In B. Brosig and U. Gieler (eds.): Die Haut als psychische Hülle. Gießen 2004.
Propos sur la féminité. Revue française de psychanalyse, vol. 69(4), 1103-1116, 2005.
Sur la formations des psychothérapeutes d’enfants. Le Carnet PSY, 98(3), 30-31, 2005.
Corps et contre transfert. Le Carnet PSY, 111(7), 27-32, 2006.
Quelques réflexions sur une psychanalyse possible des bébés. La psychiatrie de l’enfant, vol. 50(2), 417-422, 2007. doi:10.3917/psye.502.0417.
Le Travail du dessin en psychothérapie de l’enfant, avec Loïse Barbey, Dunod, coll. « Psychothérapies », 2012 .
Anzieu, A. & Anzieu-Premmereur, C. (2014). Le fonds Didier Anzieu. Annuel de l’APF, annuel 2014(1), 199-200. doi:10.3917/apf.141.0199.