Nous avons été avertis du décès de Maris-Louise Bouchez survenu le 5 Août 2021.
Elle fut membre de la SPP entre 2003 et 2018, puis invitée entre 2018 et 2021.
						Nous avons la tristesse de vous faire part du décès de Sonia Salmeron le 16 Août 2021.
Médecin et psychanalyste, pionnière de la société de psychanalyse de Brasilia (IPA) elle a rejoint la SPP à la fin des années 60. Elle y a animé un groupe de réflexions cliniques pendant de nombreuses années.
Elle a dispensé enseignements et supervisions durant trente années au Centre Alfred Binet de l’ASM 13 et elle a développé des théorisations originales telles que celle de « moi sonore » et celle de « réseau libidinal tensionnel ».
La Société psychanalytique de Paris a la tristesse de faire part du décès de Jean-Georges Lemaire (1927-2021).
Spécialiste des psychothérapies psychanalytiques de couple et de famille, il a fondé l’AFCCC, Association française des Centres de Consultations Conjugales, ainsi que la revue « Dialogue ».
Il a été pendant de nombreuses années professeur de Psychologie Clinique à l’université Paris Descartes.
Il a également été médecin directeur du CMP de l’hôpital Richaud à Versailles

Née en 1949, agrégée de philosophie, Françoise Coblence a été professeure émérite d’esthétique à l’université de Picardie Jules Verne, et responsable du Centre de recherches en arts de cette université. Elle a publié notamment Le Dandysme, obligation d’incertitude (Puf, 1988), Les attraits du visible (Puf, 2005), des articles sur Baudelaire et le dandysme, H. Arendt et E. Levinas (notamment dans la Nouvelle Revue de psychanalyse). Elle a dirigé la publication de Les fables du visible et l’esthétique fictionnelle de Gilbert Lascault (Bruxelles, La lettre volée, 2003).
Françoise Coblence est entrée à la Société Psychanalytique de Paris en 1996, est devenue adhérente/titulaire en 2003, puis formatrice en 2011.
Elle a publié une cinquantaine de textes psychanalytiques importants, dont Sigmund Freud 1886-1897 dans la collection «Psychanalystes d’aujourd’hui» (Puf). Elle fut rapporteur du Congrès des Psychanalystes de Langue Française de 2010, avec comme titre de son rapport : La vie d’âme. Psyché est corporelle, n’en sait rien. Elle a co-organisé le Colloque René Diatkine de Deauville avec Jean-Luc Donnet entre 2004 et 2013. Elle a été la directrice de la Revue française de Psychanalyse de 2012 à 2020.
Très attachée à la transmission, elle avait initié des séminaires d’écriture de psychanalyse pour que les collègues soumettent davantage d’articles à la revue, et s’impliquait beaucoup dans la formation des futurs analystes, avec passion, exigence et bienveillance. Ses plus récentes recherches portaient sur l’articulation de l’esthétique et de la psychanalyse, en particulier autour de l’empathie.
Françoise Coblence s’est très activement engagée dans les activités scientifiques et institutionnelles de la SPP, et a pris part à de nombreuses reprises aux différents Conseils et Commissions. Elle était actuellement membre du Conseil d’Administration, du comité d’éthique, et directrice du comité de la Bibliothèque Sigmund Freud.
Nous perdons une collègue remarquable, une compagne de route indéfectible, et pour beaucoup d’entre nous, une amie.
Messages de différentes sociétés psychanalytiques
Hélène d’Avout, présidente de la SPRF (Société psychanalytique de Recherche et de Formation) a adressé à la SPP le message suivant :
« C’est avec beaucoup d’émotion et une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Françoise Coblence.
Nous avons été nombreux à la rencontrer et outre ses grandes qualités de psychanalyste, nous avons toujours apprécié sa finesse, sa simplicité de contact, son humour et sa façon très personnelle d’encourager les jeunes à soumettre des articles pour la RFP. Son rapport du CPLF en 2010 « Psyché est corporelle n’en sait rien » restera pour chacun, une grande contribution à la psychanalyse.
Nous pouvons aisément nous représenter votre peine d’avoir perdu, de façon soudaine et prématurée, une collègue si chère et nous vous adressons à vous, votre société, ses membres et analystes en formation ainsi qu’à sa famille nos plus sincères condoléances. »
Rosine Jozef Perelberg, présidente de la Société psychanalytique britannique, a adressé à la SPP le message suivant :
« Je suis immensément triste avec les nouvelles sur Françoise. Il y a quelques semaines on était en correspondance et elle m’a dit qu’elle était à l’hôpital.
Les choses se sont passées tellement vite, c’est vraiment difficile de digérer ces nouvelles.
Au nom de la Société Britannique de Psychanalyse je fais écho à vos mots : « Nous perdons une collègue remarquable, une compagne de route indéfectible, pour beaucoup d’entre nous, une amie.
Nous sommes de tout cœur avec sa famille, dans la tristesse. »
Dominique Suchet, présidente de l’Association psychanalytique de France, a adressé à la SPP le message suivant :
« C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Françoise Coblence.
Françoise Coblence était une fidèle amie de l’APF.
Sa formation et sa qualité de professeure d’esthétique, sa rigueur et son expérience analytiques en faisaient une interlocutrice attentive. Nous nous souvenons de sa participation régulière lors de nos Entretiens, souvent en auditrice invitée et encore récemment comme conférencière sur le thème Le Détour. Sa présence active devait beaucoup aux amitiés solides et anciennes que certains d’entre nous vivaient avec elle et aux dialogues profondément entretenus.
Sa présence rigoureuse et attentive comme Codirectrice de la Rédaction de la Revue française de psychanalyse, ou comme coéditrice de la collection « Le fil rouge » des Puf, était un soutien vigilant, intransigeant mais tout autant amical des auteurs de notre Association qui l’ont rencontrée.
Nous retrouverons sa pensée dans les textes qu’elle nous a laissés. Mais aujourd’hui l’APF s’associe à la peine de ceux qui ont été proches de Françoise Coblence, et partage avec les membres de la SPP la tristesse de sa disparition.
Nous adressons nos sincères condoléances à nos collègues de votre Société, à ses proches, et à ses amis endeuillés. »
Nous avons la tristesse d’annoncer le décès de Monique Foissin à Nice le 2 juillet 2021.
Monique Foissin a été l’une des premiers membres de la SPP à Nice. Elle a eu une grande importance pour la psychanalyse à Nice et dans la région, avec le Groupe Méditerranéen de la SPP. Elle participa dés le début au séminaire de Jacques Cain à Marseille qui déboucha ensuite sur la création du GMSPP.
Elle fut très active dans l’organisation de séminaires et de journées, dont les journées occitanes. Elle était très présente tout en restant très discrète.
Le groupe aquitain de la Société Psychanalytique de Paris a l’immense tristesse de vous faire part du décès de Jacques Fénelon survenu le mercredi 23 juin 2021.
À l’origine de la création du Groupe Aquitain de la Société Psychanalytique de Paris, il en a été le premier président.
Sa collaboration avec les collègues de la SPP de Toulouse et de Montpellier ont permis la mise en place des journées occitanes de psychanalyse.
Il a également collaboré à la mise en route du centre de formation du Sud-Ouest.
La SPP se réjouit d’annoncer l’agrément de treize nouveaux membres adhérents par le Conseil d’administration du 4 mai 2021.
Laurence AUBRY
Dominique ARNAUD
Alexia BLIME
Nathalie BOIGE
Chantal BOURSAUX
Muriel BOSSUROY
Cécile CORRE
Claire DANION
Eléonore GALIANA-MINGOT
Charlotte MATHIEU
Charlotte PERDIGON
Sophie ROBERT BRONNER
Marcia VIEIRA
C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès de Francès Dropkin.
Née à New-York en décembre 1939 elle était arrivée à Paris à l’automne 1961 et avait fait une première analyse avec Bela Grunberger.
Admise au Cursus de l’Institut de Psychanalyse au début des années 70, elle était devenue en 1979 membre affiliée (actuellement adhérent) de la Société Psychanalytique de Paris. Un mémoire clinique centré sur le bilinguisme lui avait permis de devenir membre adhérent(e), (actuellement titulaire) en septembre 1988.
Psychologue de formation, c’était aussi une artiste, passionnée de musique et de danse. Elle s’exerçait quotidiennement au piano avec une persévérance qui ne l’a jamais quittée.
Mais la psychanalyse, exercée jusqu’à la fin, était sa passion fondamentale. Jusqu’au bout, elle a suivi régulièrement un séminaire qui lui apportait une stimulation intellectuelle indispensable.
C’était une collègue estimée, une amie que nous regrettons.
Nous avons le regret de vous annoncer le décès de Jorge Canestri survenu le vendredi 7 Mai 2021.
Psychiatre et psychanalyste argentin, Jorge Canestri était titulaire formateur de l’Association psychanalytique italienne dont il était un membre éminent : il a reçu notamment le Prix Sigourney en 2004. Il était également membre de l’Association Psychanalytique Argentine.
A l’Internationale, Jorge Canestri a été Président de la Fédération Européenne de Psychanalyse de 2016 à 2020. Président du comité d’Éthique de l’Association Psychanalytique Internationale, il a également présidé le 42ème Congrès de l’API à Nice en 2001. Ses intérêts l’ont amené à explorer les domaines des neurosciences, de la linguistique et de l’épistémologie dans le but de créer des ponts conceptuels avec d’autres disciplines, sans perdre les pierres angulaires de la spécificité psychanalytique. Il était membre du Comité de recherche conceptuel et empirique de l’API, Professeur de psychologie de la santé mentale à l’Université de Rome III.
Il était proche de la Société Psychanalytique de Paris et a présenté en 2004 un rapport au Congrès des Psychanalystes de Langue Française sur « Le concept de processus analytique et le travail de transformation », publié dans la Revue Française de Psychanalyse (Vol.68, t. 5).
Membre du Conseil européen de la Revue internationale de psychanalyse, il était également éditeur associé pour l’Europe de la revue The International Journal of Psychoanalysis et membre de divers comités de l’Association psychanalytique internationale.
Il a été l’un des co-auteurs avec Jacqueline Amati-Mehler et Simona Argentieri d’un livre important sur le multilinguisme en psychanalyse, Le Babel de l’inconscient : langue maternelle, langues étrangères et psychanalyse (Paris, PUF, collection “Le fil rouge”, 1994, 320 p.).
Nous perdons en sa personne un éminent collègue, connu de beaucoup d’entre nous, très investi dans la transmission de la psychanalyse qu’il a portée énergiquement dans les échanges internationaux.
Nous présentons nos plus sincères condoléances à sa famille, à ses amis et collègues italiens, argentins et européens.
C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès d’Annie Gutmann, le 26 avril 2021, à l’âge de 87 ans.
Psychiatre, elle était membre de la SPP depuis 1987, ancienne interne des Hôpitaux des Paris, ancienne chef de clinique de la faculté de médecine. Elle a assuré une consultation de psychanalyse dans le service psychiatrie de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre.
Les membres de la SPP s’associent à la peine de sa famille.
C’est avec une très grande tristesse que nous apprenons la mort d’Antoine Nastasi.
Membre formateur et co-fondateur en 2005 de la Société Psychanalytique de Recherche et de Formation (SPRF), troisième société française à rejoindre l’Association Psychanalytique Internationale (IPA), longtemps secrétaire scientifique, puis vice-président de 2015 à 2017, il s’est engagé avec passion dans cette aventure qu’est la création d’une nouvelle société.
Il s’est plus particulièrement intéressé à l’abord psychanalytique des patients ayant un « mode d’être psychotique ». Il a longtemps travaillé au Centre de Psychanalyse Evelyne et Jean Kestemberg, de l’Association de Santé Mentale dans le 13ème arrondissement de Paris, participant activement aux recherches menées sur la psychose, et contribuant à développer la technique du psychodrame. En 2000, il a participé à la fondation, et a co-animé avec Liliane Abensour pendant des années, la revue du Centre, « Psychanalyse et Psychose ». Il créa par la suite la revue « Esquisses », revue ouverte à des approches variées en sus de la psychanalyse, en y invitant des écrivains, poètes, spécialistes des sciences humaines, etc. Il fonda également l’association « Margelle » dispositif original conciliant prise en charge ambulatoire de patients non névrotiques et présence institutionnelle inscrivant l’existence d’un tiers.
Il a travaillé avec bon nombre d’entre nous, dans une collaboration toujours enrichissante. Il avait dirigé récemment le thème « Infini et illimité » du numéro 4/2019 de la Revue française de Psychanalyse.
Le Conseil d’administration de la SPP du 9 mars 2021 a agréé trois nouveaux membres adhérents :
Maria DIMITROPOULOU
Myriam DODUIK
Keren SHEMESH 
C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès d’Albert Dingli, le 8 mars 2021, à l’âge de 83 ans. Psychiatre, il était membre de la SPP depuis 1983.

Gérard Szwec était psychanalyste, psychiatre, membre et formateur de la Société Psychanalytique de Paris. Il a été directeur médical du Centre de psychosomatique de l’enfant Léon Kreisler, président de l’IPSO et a dirigé la Revue Française de psychosomatique de 1991 à 2010. Il a publié aux PUF, notamment, La Psychosomatique de l’enfant asthmatique en 1993, Les Galériens volontaires en 2014, La Psychosomatique en 2017 et Au bout du rouleau en 2021.
L’action et l’œuvre considérable de Gérard Szwec donnent lieu à des nombreux hommages.
C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Suzanne Arhant, à l’âge de 92 ans.
Membre du Groupe Lyonnais de Psychanalyse Rhône-Alpes (GLPRA) depuis 1977, elle a fait partie des premiers analystes de l’Association Grenobloise de Psychanalyse (AGPsy). Très soutenante avec les jeunes collègues de l’époque, elle a contribué à la diffusion de l’analyse.
En février 2021, le Conseil d’Administration de la Société Psychanalytique de Paris a voté l’accueil de plusieurs nouveaux membres adhérants :
C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Gabriel BURLOUX, à l’âge de 92 ans.
Médecin généraliste d’abord puis psychiatre et enfin psychanalyste à la SPP, il a travaillé longtemps au coté des somaticiens de diverses disciplines en particulier des rhumatologues. Il a animé pendant des années un séminaire avec H. MARTEL sur la psychosomatique. Sa connaissance de l’anglais lui a permis d’ouvrir le GLPRA à des auteurs étrangers. A partir de recherches au sein de consultations sur la douleur qu’il poursuivait à l’hôpital neurologique de Lyon, il cherche à soulager ses patients atteints de « névrose algique », de trouver un sens psychogénique à leur douleur et que se déploie enfin leur parole dans un récit dont il disait que c’était « du Zola ». En 2004, il publie « Le corps et sa douleur » chez Dunod, qui est un bilan des ses travaux et de sa réflexion théorisante. Il recevra le prix Bouvet pour cet ouvrage particulièrement apprécié.
C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Gabriel BURLOUX, à l’âge de 92 ans.
Médecin généraliste d’abord puis psychiatre et enfin psychanalyste à la SPP, il a travaillé longtemps au coté des somaticiens de diverses disciplines en particulier des rhumatologues. Il a animé pendant des années un séminaire avec H. MARTEL sur la psychosomatique. Sa connaissance de l’anglais lui a permis d’ouvrir le GLPRA à des auteurs étrangers. A partir de recherches au sein de consultations sur la douleur qu’il poursuivait à l’hôpital neurologique de Lyon, il cherche à soulager ses patients atteints de « névrose algique », de trouver un sens psychogénique à leur douleur et que se déploie enfin leur parole dans un récit dont il disait que c’était « du Zola ». En 2004, il publie « Le corps et sa douleur » chez Dunod, qui est un bilan des ses travaux et de sa réflexion théorisante. Il recevra le prix Bouvet pour cet ouvrage particulièrement apprécié.