vous invitent à participer à une conférence de
De 10h30 à 12H30
dans la salle de l’U.R.I.O.P.S.S
199 – 201 rue Colbert, Bâtiment Douai, 5ème étage 59000 LILLE
Freud n’évoque pratiquement pas la honte. On ne retrouve dans ce qui a été répertorié guère que trois occurrences directes dont l’une — « … l’affect correspondant au sentiment d’être incapable d’impressionner les gens définit la honte » — relie clairement la honte au narcissisme, notion qui n’était cependant pas encore individualisée à l’époque de cette formule. Freud en revanche accorde à la culpabilité une importance considérable, que ce soit dans Deuil et mélancolie ou à propos des « criminels par sentiment de culpabilité ». Pourtant dans les états dépressifs c’est surtout la honte qui est au premier plan : le sentiment d’indignité des patients mélancoliques est au premier plan et l’apparition de sentiments de culpabilité annonce la sortie de l’état mélancolique proprement dit. Dans la psychopathologie de nombreux symptômes et conduites la honte, qu’elle soit liée à une blessure narcissique, à une humiliation, joue un rôle central. Affect pénible la honte est difficile à élaborer et le recours pour y faire face est le plus souvent sa négation. Et les moyens mis en œuvre pour nier la honte sous-tendent de nombreux symptômes et conduites caractérielles.
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