Le lauréat du 62e prix Maurice Bouvet (2024) est Bernard Touati, pour son article :
Voir la liste des lauréats du Prix Maurice Bouvet
et pour son livre :
Un théâtre de l’être. L’aventure du psychodrame.
Paris, Éditions Fario, 2024.
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Sigourney Award Truste Le Sigourney Award Truste est l’un des prix les plus prestigieux du monde anglophone. Il a été créé par une dotation de Mary S. Sigourney, pour honorer des contributions individuelles ou institutionnelles à l’avancement de la psychanalyse dans les trois domaines de la clinique psychanalytique, de la recherche en psychanalyse, et de la psychanalyse appliquée. |
Le prix Mary S. Sigourney 2013 a été attribué à Haydée Faimberg, en reconnaissance de ses contributions remarquables dans le domaine de la psychanalyse.
Le prix Mary S. Sigourney 2016 a été attribué à René Roussillon, membre titulaire formateur de la Société Psychanalytique de Paris, professeur émérite de psychologie à l’Université Lumière Lyon 2. Les autres analystes honorés sont Illany Kogan, Marianne Leuzinger-Bohleber, et John Steiner. Ils ont reçu leur prix au Congrès Annuel de la Fédération Européenne de Psychanalyse, du 7 au 9 avril 2017, à la Haye.
Prix de l’Évolution psychiatrique
Le prix spécial 2016 de l’Évolution psychiatrique a été décerné à l’ouvrage de R. Brun, R. Roussillon, P. Attigui, Évaluation clinique des psychothérapies psychanalytiques. Dispositifs institutionnels et groupaux de médiations thérapeutiques. Paris, Dunod (Collection Psychothérapies), 2016.
Le lauréat du 62e prix Maurice Bouvet (2024) est Bernard Touati, pour son article :
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et pour son livre :
Un théâtre de l’être. L’aventure du psychodrame.
Paris, Éditions Fario, 2024.
La SPP est heureuse d’annoncer que la Fédération Européenne de Psychanalyse (FEP), par décision du Conseil du 4 novembre 2022 a décerné le FEP Award pour une contribution exceptionnelle à la psychanalyse au Docteur Haydée Faimberg, membre titulaire formateur de la Société Psychanalytique de Paris.
La FEP honore Haydée Faimberg non seulement pour ses contributions excellentes au développement continu de la théorie et de la pratique psychanalytiques, mais aussi pour son engagement constant au cours de plusieurs décennies en faveur d’un approfondissement des échanges cliniques au sein de la FEP.
Dans le domaine de la théorie psychanalytique, à la fois son travail sur une compréhension interculturelle de la formation de concepts psychanalytiques, ses recherches sur le télescopage des générations et l’écoute de la transmission de liens narcissiques entre générations, et sur les modèles de résolution des conflits intergénérationnels n’ont cessé de se révéler comme essentiels.
Quant à la clinique, Haydée Faimberg a élaboré le concept de « L’écoute de l’écoute ». Dans le cadre de la situation clinique, ce concept, toujours employé en lien avec l’association libre et l’attention en égal suspens, constitutives de la méthode psychanalytique, est complémentaire d’autres concepts essentiels psychanalytiques, comme celui de complexe d’Œdipe, et il élargit surtout l’écoute psychanalytique. Donc la méthode est toujours la méthode psychanalytique, sans exception.
À l’aide de ses concepts appliqué à un autre champ, Haydée Faimberg a élaboré une méthode de discussion particulière au sein d’un groupe de psychanalystes, qui permet de comprendre pourquoi un présentateur de matériel clinique travaille comme il/elle le fait, et de découvrir les hypothèses de base sur lesquelles il/elle et les autres participants s’appuient dans leur discussion. Ici, et uniquement à cette fin particulière, Haydée Faimberg met en œuvre « l’écoute de l’écoute », une méthode pour discuter en groupe une présentation clinique s’ appelant « ‘L’écoute de l’écoute’ méthode Faimberg pour discuter en groupe une présentation clinique ».
Haydée Faimberg a formulé son approche de la reconnaissance interculturelle en ces termes marquants :
« [C’est] découvrir pourquoi nous travaillons comme nous le faisons. Et dépasser le seul critère de dire que tel analyste est bon parce qu’il travaille comme moi… Il vaut mieux reconnaître l’altérité qu’idéaliser le même. »
C’est dans cet esprit que Haydée Faimberg a lancé le premier groupe de travail pour la discussion du matériel clinique à la FEP en 2002, et a continué ensuite à présider les groupes de “l’écoute de l’écoute” lors des conférences annuelles de la FEP. La méthode qu’elle a développée a été employée par des sociétés psychanalytiques en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique latine et lors des congrès de l’API.
Haydée Faimberg est membre titulaire formateur de la Société Psychanalytique de Paris (SPP), et vit à Paris. Elle est également membre titulaire formateur de l’Association psychanalytique argentine (APA) et membre d´ honneur de la Société psychanalytique tchèque (ČPS). Elle est membre titulaire de l´API.
Elle a reçu le Haskell Norman Award (2005) et le prestigieux Mary Sigourney Award (2013), tous deux décernés pour “des contributions exceptionnelles en tant que clinicienne, enseignante et théoricienne de la psychanalyse”. En juin 2019, elle est devenue la première International Distinguished Fellow de la Société Psychanalytique Britannique.
Le film « The Resurgence of the Infantile in the Analytical Cure » de Nathalie de Kernier a reçu le General Public Award : “The Public Choice Award” de l’IPA.
Voir les résultats du prix sur le site de l’IPA : www.ipa.world
Le 58° prix Maurice Bouvet (prix 2020) a été décerné à deux lauréates, ex-aequo :
Julia-Flore Alibert, Johanna Velt et Monica Bomba co-remportent le prix de l’IJP impact du Covid-19 sur la pratique analytique
L’article « Playing and virtual reality » (jeu et réalité virtuelle) co-écrit par Julia-Flore Alibert (SPP Paris) , Johanna Velt ( SPP Nice) et Monica Bomba ( Société psychanalytique Italienne) a co-remporté le prix de l’IJP pour le meilleur article en relation avec la crise du coronavirus. L’article en anglais sera publié début 2021 dans l’IJP . Ce travail est le fruit de la collaboration internationale de trois analystes et psychiatres d’enfants durant la crise Covid-19.
Voici le résumé en français transmis par les auteurs :
Jeu et réalité virtuelle : télé-analyse avec les enfants et les adolescents pendant la pandémie de la Covid-19
Qu’avons-nous remis en question dans notre pratique analytique avec les enfants et les adolescents pendant la pandémie de la Covid-19 ? Les nouvelles pratiques liées au virtuel permettent-elles la création d’une aire de jeu thérapeutique et la continuité d’un processus analytique ? Contrairement aux données de la littérature sur la téléanalyse avec les adultes, très peu de recherches sur l’utilisation du virtuel sont disponibles chez l’enfant. Les trois auteurs, pédopsychiatres et psychanalystes, présentent leur expérience clinique et leurs réflexions théoriques et techniques sur l’utilisation de la téléanalyse avec les enfants et les adolescents. Un accent particulier est mis sur les changements techniques et sur la signification profonde que ces changements ont eu sur la relation analytique. Nous appuyant sur le vertex théorique winnicottien, nous discuterons à travers des exemples cliniques, de l’utilisation fétichiste opposée à l’utilisation transitionnelle de l’objet, du déni de séparation et de la reconnaissance de l’altérité dans l’espace analytique virtuel .
L’outil vidéo peut générer chez les enfants une grande excitation et laisser libre cours aux perversions sexuelles infantiles. La co-création d’une aire de jeu virtuelle intermédiaire a permis d’instaurer une continuité psychique suffisante pour travailler sur le matériel inconscient, et même faire émerger des traumatismes antérieurs qui ont pu se réactualiser dans le transfert.
L’article » COVID 19 en V actes » écrit par Piotr Krzakowski, a co-remporté le prix de l’International Journal of Pychoanalysis sur le thème de l’impact du COVID sur la pratique analytique. Il suit presque chronologiquement la crise pandémique de mars à mai 2020. Chaque « acte » de notre théâtre interne et externe parait donc comme un moment daté, avec les questions qui étaient alors pertinentes, telles que la mise en place de la téléconsultation sous la pression sanitaire et les recommandations de nos institutions psychanalytiques. Cette modification du cadre de travail et ses conséquences, sont présentées sous divers aspects techniques lesquels ont soulevé semble-t-il des hypothèses métapsychologiques originales. Du point de vue de notre profession, le statut de métier essentiel ou inessentiel s’est vu discuté par les pouvoirs publics et forcément par nos patients qui auront après-coup à mettre en sens nos réactions durant cette crise. Sont ainsi passés en revue les effets de la téléconsultation, particulièrement sous leur angle économique qui renvoie d’abord à une sorte de crédit de présence rendu possible par une sauvegarde – mise en latence de la coexcitation libidinale. Cette charge a pu s’avérer opérante dans les premiers temps du confinement, et à mesure de sa durée, sa décrue, a permis de penser l’hypothèse d’un facteur maternel de séance. Cet élément attaché typiquement au processus de séance, est discret par temps normal, mais devient tout à coup bruyant dans le contexte de l’absence des corps. La dernière partie donne l’exemple d’une élaboration en groupe de travail comme option de réponse à cet inattendu d’échelle planétaire.
Cet article de 42 pages, sera publié en anglais en début d’année 2021 dans l’IJP, mais l’ensemble des chapitres qui le composent peuvent déjà être consultés en français sur le site Les Enfants de la Psychanalyse (http://lesenfantsdelapsychanalyse.com ),dans une version plus développée.
Le jury du Prix de l’Évolution psychiatrique 2020 présidé par le Dr P. Chenivesse a décidé de distinguer l’ouvrage de notre collègue
Rachel Rosenblum, Mourir d’écrire ? Shoah, traumas extrêmes et psychanalyse des survivants, Préface de P. Denis, PUF, 2019.
Une remarquable réflexion psychanalytique sur le témoignage et l’écriture, portée par les textes de S. Kaufman, G. Perec et R. Gary.
https://levolutionpsychiatrique.fr/le-prix-de-levolution-psychiatrique/
Le prix sera remis à l’auteure le vendredi 7 février à 14h00 au prochain Colloque de l’Evolution psychiatrique, à l’École de Hautes Études en Sciences Sociales, 105 boulevard Raspail, 75006 Paris.
L’Évolution psychiatrique, fondée en 1925, est une société de psychologie clinique et de psychopathologie générale. À partir de 1929, elle édite la revue trimestrielle du même nom, fondé par des psychiatres, souvent psycnanalysets, comme René Allendy, Édouarrd Pichon, René Laforgue, Georges Parcheminey, Renée Hesnard, Adrien Borel, Henri Codet, Paul Schiff, Françoise Minkowska, Eugène Minkowski, Gilbert Robin et Odette Codet/