Société Psychanalytique de Paris

La psychanalyse des enfants

La psychanalyse d’enfant est une réalisation de la méthode psychanalytique dans une situation clinique qui a ses spécificités. Chaque situation psychanalytique demeure pour autant unique. Avec l’enfant, c’est la technique par le jeu et ses conséquences qui est spécifique.

Rêverie-reverie et Travail de Figurabilité

Le terme de rêverie-reverie est d’un usage étendu comprenant un ensemble de formes. Nous allons défendre l’idée que ces diverses manifestations, allant du rêve et du rêve diurne au flash, appartiennent à des processus que, certainement, l’analyste peut utiliser dans un même sens, celui général de mieux saisir les enjeux de la cure ; il n’empêche que rêve, rêverie diurne et flash résultent des processus distincts, ont des valeurs économo-dynamiques et topiques différents, bien que faisant partie d’une même famille processuelle, celle des processus de Figurabilité, aboutissement final et fondement de toutes les rêveries.

Histoire de la psychanalyse

Histoire de la psychanalyse Alain de Mijolla – Histoire de la psychanalyse en France (1893-1965) Alain de Mijolla – Histoire de la psychanalyse en France (1893-1965) – Texte intégral ici Accueil de la psychanalyse avant 1914 Nul doute que l’histoire du mouvement psychanalytique en France ne se fût écoulée beaucoup plus fluidement si le professeur … Lire la suite

La Psychanalyse et l’État : quelques aperçus historiques

Le récent à propos de l’amendement Accoyer sur les psychothérapies nous permet une réflexion historique sur les rapports de la psychanalyse et l’État. Une esquisse qui nous montre que ces relations ne se limitent pas à une reconnaissance officielle dont les seuls buts seraient d’assurer au psychanalyste une formation reconnue par l’état ou encore l’obtention d’un statut qui permettrait un remboursement des cures psychanalytiques par un système de protection sociale.

Historique et organisation du CPLF

Créé et géré par la SPP, le congrès s’adresse d’abord aux membres des sociétés composantes belges (SBP), canadienne (SCP), espagnoles (SPE et SPM), françaises (APF et SPP), hellénique (HPS), israélienne (SPIs), italiennes (SPI et AIP), portugaise (SPP) et suisse (SSP), ainsi qu’à tous les analystes des sociétés de l’Association psychanalytique internationale (API) et aux analystes en formation des instituts de ces sociétés.

Histoire de la Psychanalyse et de la psychothérapie en France après la seconde guerre mondiale

Au lendemain d’une guerre terrible, dans un monde traumatisé et bouleversé, les psychanalystes vont se poser dans des termes nouveaux la question des rapports entre psychanalyse et psychothérapie ; ils vont beaucoup flotter à cet égard, car Freud n’est plus là pour leur dire ce qu’il convient d’en penser. Leurs tâtonnements procèdent pour une part d’incertitudes théoriques, techniques, et même sémantiques.

La scission de la Société Psychanalytique de Paris en 1953 : quelques notes pour un rappel historique

Au même titre que les individus, les institutions ont une histoire sur laquelle, comme eux le plus souvent, elles n’aiment pas se pencher. Il peut sembler paradoxal que des sociétés groupant des psychanalystes, pourtant confrontés à longueur de leur vie quotidienne à des processus d’historicisation individuelle, se montrent si rétives à l’exploration et à la reconstruction de leur passé, mais il est de fait qu’il a fallu attendre un délai de près de quarante ans pour qu’un des épisodes les plus importants de l’histoire de la psychanalyse en France puisse se voir publiquement évoqué.

Histoire de la psychanalyse en France

Nul doute que l’histoire du mouvement psychanalytique en France ne se fût écoulée beaucoup plus fluidement si le professeur Sigmund Freud n’avait pas existé ! De la psychanalyse, il était à la rigueur possible de s’accommoder, mais de lui et de ses écrits… Entendons bien : sous le mot de “psycho-analyse”, puis de “psychanalyse”, on a pu, on peut encore – on ne s’en est jamais privé -, présenter presque n’importe quoi, tandis que l’œuvre de ce diable d’homme persiste avec ses exigences et continue de bousculer les compromis conjoncturels. Malgré quatre-vingts ans de ruses nationales aux formes les plus diverses, le problème reste entier : comment s’en débarrasser ?