Société Psychanalytique de Paris

Conférences de Sainte-Anne

Les liens entre psychanalyse et psychiatrie sont anciens, de nombreux psychanalystes travaillent dans des services psychiatriques, nombreuses sont les unités de soins qui utilisent la psychanalyse comme l’une des références théoriques de la relation thérapeutique. Aussi, la Société Psychanalytique de Paris propose depuis de nombreuses années à l’ensemble des travailleurs dans les différents domaines de la santé mentale des conférences qui touchent aux rapports entre psychanalyse et psychiatrie, en général autour de questions cliniques, psychopathologiques, thérapeutiques ou institutionnelles. Ces conférences, qui sont d’accès libre et gratuit, ont lieu généralement le lundi soir, une fois par mois, à l’Hôpital de Sainte-Anne. Étant donné le caractère souvent clinique de ces conférences et les contraintes de confidentialité qui en découlent, leur publication sur notre site est assez restreinte.

Les Rencontres de la SPP

Historiquement, l’assemblée générale annuelle de la Société Psychanalytique de Paris en tant qu’association était couplée d’une activité scientifique, appelée « Séminaire de perfectionnement », destinée essentiellement aux plus jeunes collègues et aux collègues venant de régions qui se trouvaient à Paris à l’occasion de cette assemblée. La refondation de cette activité sous la forme de colloque a donné naissance, depuis 2015, à une manifestation appelée « Les rencontres de la SPP » qui réunit autour d’un thème des récits cliniques et des élaborations théoriques. Cette rubrique réunit les textes de ces « Rencontres », à l’exception bien entendu de ceux pouvant porter atteinte à la confidentialité.

Psychanalyse et sciences humaines

C’est incontestablement dans le domaine des sciences humaines, de l’anthropologie à la sociologie, sans oublier la pédagogie, les lettres ou les arts, que la psychanalyse a trouvé l’écho le plus favorable et les échanges les plus fructueux, y compris au sens conflictuel du terme, depuis sa naissance, à la fin du 19e siècle. Sans prétendre à l’exclusivité, ou à une systématisation trop rigoureuse qui n’entre pas dans ses objectifs, cette rubrique propose diverses contributions de psychanalystes dans différents domaines des sciences humaines.

Psychanalyse et sciences du vivant

Il y a quelques décennies, la publication de l’ouvrage de Frank Sulloway Freud, biologiste de l’esprit (1979, Fayard 1981 pour la traduction française) a permis le réexamen systématique des racines biologiques de la pensée de Freud, en 6 relançant le débat sur l’appartenance de la psychanalyse entre sciences du vivant (biologie) et sciences humaines. Par la suite, tout en courant appelé « neuropsychanalyse » est venu enrichir et actualiser la bibliographie sur cette question, sans compter ceux des spécialistes en neurosciences qui continuent de manifester leur intérêt pour la psychanalyse et ses modèles. Cette rubrique se propose de recueillir des textes explorant les rapports entre psychanalyse et sciences du vivant.

Recherche, épistémologie, philosophie

Freud a toujours considéré la psychanalyse comme une « science », aussi bien du point de vue de ses postulats fondamentaux, que du point de vue de la rigueur de sa méthodologie. De même, il a toujours considéré que la psychanalyse ne constitue pas une « weltanschauung », une vision ou conception du monde (Nouvelle suite des leçons d’introduction à la psychanalyse, Leçon 35, 1933). Néanmoins, la contestation de la « scientificité » de la psychanalyse n’a jamais cessé tout au long de son évolution, qu’il s’agisse de sa méthodologie de recherche ou des résultats de sa thérapeutique, la question devenant plus polémique lorsqu’il s’agit d’évaluer les traitements psychanalytiques avec des méthodologies issues du modèle biomédical. Les textes de cette rubrique explorent différents aspects de ces questions, allant des conceptions les plus contemporaines de la physique à l’épistémologie et à la philosophie, et en passant par la clinique.

Relativité, être et ne pas être

Laurent Nottale, physicien, directeur de recherche CNRS, développe sa théorie de la relativité d’échelle : « Il s’agit d’appliquer le principe de relativité, non seulement aux positions et au mouvement, mais aussi aux échelles d’observation… »