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Depuis les années 90, Marianne Persine a réalisé une série d’entretiens avec des psychanalystes de la SPP, dont la pensée et les écrits ont marqué de leur influence la pratique et la théorie de la Psychanalyse. Elle entreprend aujourd’hui une nouvelle série les « Femmes psychanalystes” inaugurée par les entretiens de Florence Guignard et de Catherine Chabert.
Les interviews présentées ici sont longues car elles parcourent l’itinéraire de l’analyste, les différentes étapes de sa pensée, les influences qu’il a subies, les concepts auxquels il se réfère.
Il faut prendre le temps d’écouter, de prendre contact avec l’analyste qui raconte son expérience au rythme de ses réflexions, de ses associations.
La valeur de ce document, (mis à part les positions de Bernard Penot qui n’engagent que lui), c’est la façon très directe et très claire, très pédagogique et très argumentée dont il s’exprime s’adressant à un interviewer non psychanalyste, sur un sujet théorique important qui ne fait toujours pas l’unanimité parmi les psychanalystes !
Entretien en 2 parties. Catherine Chabert membre de l’APF et proche de la SPP, dans cet entretien avec Marianne Persine évoque son itinéraire et à propos et de ses derniers ouvrages, précise ce qui caractérise selon elle, le « Féminin » dans la métapsychologie.
Entretien en 2 parties. Florence Guignard, psychanalyste spécialiste de l’enfant et de l’adolescent, fondatrice avec Annie Anzieu de la SEPEA (Société européenne pour la psychanalyse de l’enfant et de l’adolescent,) a publié en 2015, un ouvrage particulièrement important : « Quelle Psychanalyse pour le 21ème siècle ? ».
Cette interview de 2009 retrace le parcours original d’Alain de Mijolla, psychanalyste entreprenant qui a marqué la Psychanalyse française contemporaine par son intérêt pour l’histoire de cette discipline. En 1975, jeune titulaire de la SPP, Alain de Mijolla prend d’emblée de nombreuses responsabilités : direction
Jean Favreau est une figure de la SPP qui a marqué par sa simplicité et son influence, la vie et l’enseignement de l’Institution, des années 1950 jusqu’à sa mort en 1993.
Cet entretien avec Jean Favreau a inauguré la série d’entretiens filmés avec d’éminents analystes de la SPP que Marianne Persine a eu le privilège de réaliser.
Cette interview de Paul Denis, réalisée en 2014, a pour sujet central la conception de la vie pulsionnelle telle qu’il l’a présentée au « Congrès Psychanalytique des langues romanes » en 1992, dans son rapport intitulé : « Emprise et théorie des pulsions ».
Entretien en 2 parties. Béla Grunberger a marqué par sa personnalité indépendante, son influence, ses conceptions théoriques novatrices, la vie de la SPP et la pensée psychanalytique, principalement des années 50 aux années 90.
Cet entretien avec Roger Misès retrace son itinéraire personnel et plus particulièrement son action à la Fondation Vallée, avec en arrière plan, la conception de la pédo-psychiatrie d’inspiration psychanalytique telle qu’il l’a initiée et mise en œuvre depuis les années 50.
L’ambition de cette interview visait à retracer « le Parcours analytique » d’André Green, depuis ses positions premières jusqu’à celles qui caractérisent aujourd’hui sa conception théorique de la Psychanalyse et sa pratique. Ambition trop vaste pour le temps d’un entretien qui se limite donc à dégager les jalons décisifs de l’évolution d’une pensée toujours en mouvement.
Entretien en 2 parties. C’est à partir d’une analyse critique des difficultés inhérentes à la Psychanalyse comme discipline « a-scientifique » et des limites d’une méthode analytique conçue pour le traitement des névroses, qu’André Green pose la nécessité d’un envisagement plus large du champ des pathologies concernées par la Psychanalyse et des remaniements méthodologiques et conceptuels.
Cette interview de Michel Fain conduite par Claude Smadja et Gérard Szwec au sujet de l’Interprétation, est transcrite intégralement dans le numéro de la Revue française de Psychosomatique consacré à ce thème
À travers son histoire familiale et sa vocation tardive pour la Psychanalyse sous l’influence de son ami Pierre Marty, Michel Fain raconte de façon très vivante et pleine d’humour, la situation de la Psychanalyse en France et de la SPP, au lendemain de la dernière guerre (de 1948 à 1953).
Cette pensée s’inscrit d’emblée dans la référence à la 2e théorie freudienne des pulsions : les différents concepts ou théorisations que Francis Pasche propose, résultent du jeu des forces antagonistes de l’instinct de vie et de l’instinct de mort que le « Moi », qui
Entretien en 2 parties. À travers l’évocation de sa formation, René Diatkine parle d’histoire, celle de la guerre et de l’après-guerre où le seul projet des étudiants que nous étions était de « trouver une voie pour une psychiatrie respectant l’homme ».
Cet entretien illustre l’originalité et la créativité de la pensée de Michel de M’Uzan. Il expose ici sa conception de la rencontre entre patient et analyste, en s’attachant surtout à ce qui se passe « du côté de l’analyste ». Il reprend les différentes notions qu’il a proposées pour décrire cette implication réciproque.
Entretien en 2 parties. Un des thèmes majeurs de la pensée de Michel de M’Uzan, son intérêt pour la notion d’Identité, s’est éveillé avant même la réflexion analytique, à partir d’expériences personnelles de « vacillement identitaire », de « dépersonnalisation tranquille », comme il les qualifie.
À l’époque, Michel de M’Uzan avait déclaré qu’il avait pris conscience récemment de la cohérence interne de ses conceptions psychanalytiques et du fait qu’elles constituent, disait-il, « un système de pensée ».