Société Psychanalytique de Paris

Décès d’Alain Fine (1931-2022)

C’est avec tristesse que nous apprenons le décès d’Alain Fine, survenu le 11 février 2022.

Gastro-entérologue et hépatologue de formation, Alain Fine avait, à la suite d’une psychanalyse personnelle, passé le Certificat d’Études Spéciales (CES) de psychiatrie, et était devenu psychanalyste à la SPP dont il a été élu membre titulaire formateur en 1991.

FEP : Symposium sur « le Temps », en mémoire de Jorge Canestri, les 9 et 10 avril 2022

La Maison de la FEP Aujourd’hui, la Maison de la Fédération Européenne de Psychanalyse, à Bruxelles, rouvre ses portes après presque deux années de fermeture. Elle relance de nouveaux projets, une nouvelle dynamique, dans l’esprit de permettre aux analystes des différentes sociétés Européennes de se retrouver, de dialoguer ensemble, autour de thèmes de travail partagés. … Lire la suite

Décès de Manuela Utrilla (1935 – 2022)

C’est avec tristesse que nous apprenons la disparition à Madrid, le 4 février 2022, de Manuela Utrilla Roblès, née le 29 août 1935 en Espagne. Après des études de médecine en Espagne, elle s’est formée à la psychiatrie et à la psychanalyse en Belgique et en Suisse. Elle a travaillé avec Julian de Ajuriaguerra, René … Lire la suite

Décès d’Hélène Mangriotis Caracosta (1928-2022)

C’est avec tristesse que nous apprenons le décès d’Hélène Mangriotis Caracosta. Devenue Membre de la SPP en 1983, Hélène Mangriotis Caracosta laisse un vif souvenir à tous ses collègues du Centre Alfred Binet : orthophoniste de formation, elle était ensuite devenue psychanalyste et avait rejoint dans les années 1970 le Centre Alfred Binet, où, formée … Lire la suite

Planète en détresse : fantasmes et réalités

Débats en psychanalyse Planète en détresse

La question du sexe de l’analyste concerne un champ qui s’étend de son acception la plus concrète, la plus perceptible, à la plus inconsciente, voire secondairement élaborée en cours de cure. Son incidence sur et dans la cure ne doit pas être masquée par le recours à la bisexualité psychique de l’analyste.

Le refus du féminin

« Freud désigne le “refus du féminin” comme un “roc”, une part de “l’énigme de la sexualité”. L’énigme n’est pas tant celle du refus du féminin que celle du féminin érotique, génital, et de sa création par la jouissance sexuelle. Autant l’égalité des sexes doit être revendiquée dans le domaine politico-socioéconomique, autant la constitution d’une relation de couple masculin-féminin est une création psychique qui implique la reconnaissance exaltée de l’altérité de la différence des sexes. Le conflit constitutif du féminin s’exprime ainsi : le sexe de la femme veut être effracté, exige de grandes quantités de libido, de la “défaite” et du masochisme érotique, mais son Moi hait tout cela. C’est le masculin de l’homme, antagoniste du phallique, qui crée le féminin de la femme en lui arrachant ses défenses, et la jouissance sexuelle. La qualité de la relation sexuelle, affective et sociale qui s’établit entre un homme et une femme témoigne d’un véritable “travail de culture”. » Jacqueline Schaeffer Psychanalyste, membre formateur de la Société psychanalytique de Paris. Postface de René Roussillon

Jacqueline Schaeffer Postface de René Roussillon « Freud désigne le “refus du féminin” comme un “roc”, une part de “l’énigme de la sexualité”. L’énigme n’est pas tant celle du refus du féminin que celle du féminin érotique, génital, et de sa création par la jouissance sexuelle. Autant l’égalité des sexes doit être revendiquée dans le domaine … Lire la suite